Ça ne va pas plaire aux puristes mais le sport automobile va faire un pas vers un avenir plus respectueux de l’environnement lorsque va débuter samedi à Pékin le nouveau Championnat Formule Électrique, Formule E, créé par rien de moins que la Fédération internationale de l’automobile (FIA) celle-là même qui cautionne la prestigieuse Formule 1.
Avec son quartier-général au circuit anglais de Donington, la Formule E ne sera peut-être pas aussi glamour que la Formule 1 mais plus de la moitié des pilotes portent un nom rendu célèbre par la Formule 1, ce qui va aider l’image et la notoriété de ce championnat: ainsi les Nicolas Prost, Nelson Piquet jr., Bruno Seynna portent tous des noms connus et seront les têtes d,affiche de la Formule E.
Du côté des constructeurs, y a dû connu. Renault et Michelin éternels comparses de la FIA sont impliqués dans le championnat Formule E tout comme McLaren avec un moteur électrique et Williams les batteries.
Il n’y a pas de doute que la Formule E deviendra un tremplin du monde des voitures électriques pour plusieurs constructeurs et aidera certainement à briser le mythe de la voiture qui doit être rechargé après 100 km/h et qui n’a pas plus de place qu’une Yaris ou une Versa.
Actuellement une monoplace électrique de Formule E peut atteindre les 225 km/h, il y a fort à parier que dans cinq ans la barrière des 300 km/h sera brisé.
Espérons que la Formule E ne sera pas l’équivalent d’une USFL au football et qu’elle sera compétitive avec des gens qui suivront le tout et des pilotes talentueux qui se battront avec énergie pour le championnat.
Samedi matin l’événement pourra être vu au Québec via la chaîne RDS.