Le géant américain de l’automobile General Motors a annoncé cette semaine la saisie par les autorités vénézuéliennes de son usine de Valencia, dans le nord du pays, et a du même coup annoncé la fin de ses activités dans ce pays.
Cette confiscation par les autorités du pays intervient dans un contexte de forte détérioration du climat économique du Venezuela plongé dans une crise économique et sur le bord d’une guerre civile.
« Hier, l’usine General Motors Venezolana a été subitement saisie par les autorités du pays, empêchant sa marche normale. En outre, d’autres actifs du groupe, comme des véhicules, ont été pris illégalement de ses infrastructures », a déclaré General Motors Venezolana (GMV) dans un communiqué.
La saisie selon GM, cause des « dommages irréparables » pour sa filiale GMV, ses 2 678 employés, ses 79 revendeurs et ses fournisseurs.
Jeudi, un porte-parole du département d’État américain a indiqué que les Etats-Unis allaient examiner cette confiscation de près.
Depuis quelques années, l’industrie automobile du Venezuela a été durement affectée par les pénuries de matières premières liées notamment à un système complexe de contrôles des devises du gouvernement socialisteen place. De nombreuses usines ont drastiquement ralenti leur production.
L’usine de Valencia de GM ne produisait plus de voitures depuis 2015 dû à la pénurie mais ne vendait que des pièces de rechange.
Au début de l’année 2015, Ford Motor Company avait radié la valeur de son investissement au Venezuela, après avoir enregistré une dépréciation de 800 millions de dollars sur ses opérations dans ce pays.
La crise économique cause du tort à beaucoup d’autres sociétés américaines sur place. Un nombre croissant de sociétés ont radié de leurs lives la valeur de leurs investissements en sol vénézuélien.
Ces nationalisations sauvages se retrouvent devant les tribunaux internationaux qui ne peuvent réellement rien faire face à ces nationalisations menées par l’ex-dirigeant socialiste Hugo Chavez et son successeur Nicolas Maduro.
Est-ce que la réponse de ses tribunaux sera de suggérer aux pays victimes des sanctions économiques au Venezuela où le taux d’inflation est actuellement de près de 800%
Le pays n’aurait plus que 10 milliards en réserve étrangère, doit faire face à des intérêts de 7,7 milliards sur sa dette en 2017. Pourtant le Venezuela possède les plus grandes réserves évaluées de pétrole au monde mais qui a très peu de capitaux pour les exploiter.