Aujourd’hui à l’Assemblée Nationale du Québec a été adopté à l’unanimité la loi 104 qui obligera les constructeurs d’automobiles à atteindre des quotas de vente de véhicules zéro émission dans la province sous peine de devoir payer des redevances au gouvernement.
Le gouvernement Couillard fait peur car avec ses quotas imposés et les pénalités imposés que les constructeurs vont refiler aux consommateurs.
Mais il y a pire, le gouvernement Couillard contrôle le prix du litre d’essence à la pompe car c’est lui indirectement qui via la Régie de l’Énergie, contrôle le prix plancher de l’essence.
Ainsi en forçant un prix plancher plus élevé, disons 1,60$ le litre d’essence ordinaire, cela étranglerait les consommateurs qui ne vont pas nécessairement se tourner vers l’achat d’un véhicule électrique mais plutôt limiter leurs déplacements.
Mais, avec un prix de l’essence aussi élevé, toute l’économie du Québec pourrait en souffrir au détriment d’une bandes de politiciens ne sachant plus quoi faire pour plaire aux verts et s’accaparer de leurs appuis et s’accrocher au pouvoir et ce, au détriment du consommateur et de l’économie de la province.
En 2015, il s’est vendu au Québec 2 900 véhicules électriques. Le gouvernement rêve en couleurs en souhait avoir des ventes de 357 000 véhicules à zéro émission (VZÉ) en 2025.
C’est tout simplement impossible surtout dans le contexte économique actuel. Avec cette loi le Québec viens presque de reculer de 20 ans en matière automobile. Ce n’est pas en forçant le consommateur que les choses avances mais en lui créant un contexte économique favorable.
Le seul moyen que le gouvernement pourrait atteindre cette cible loufoque serait d’augmenter la subvention pour acquérir un véhicule électrique, par exemple la faire passer de 8 000$ à 15 000$. Encore une fois cela se ferait sur le dos du contribuable.
Car malgré les apparences de surplus budgétaire, le gouvernement traîne une lourde dette publique et son surplus budgétaire est juste qu’il a moins dépensé que ses revenus et ses dettes contractés mis ensemble durant l’année. Mais le gouvernement continue d’opérer à perte car il continue de s’endetter.
Pour ramener cette logique au niveau d’un travailleur. Imaginez si en 2015, votre salaire net était de 35 000$ et que vous avez emprunté sur vos cartes de crédit 10 000$. Vous avez payé l’épicerie, la voiture, l’essence, l’électricité etc.. .et à la fin de l’année il vous reste 6 000$. Avez-vous un surplus budgétaire? Non parce que vous avez tout de même emprunter durant l’année 10 000$ sur vos carte de crédit.
C’est ainsi que le gouvernement du Québec nous mène en bateau avec ses surplus budgétaires qui lui donne de la confiance pour voter des lois aussi loufoques que la loi 104 et qui leur permet de rêver s’en mettre plein les poches avec des pénalités pour uen cible presqu’impossible à atteindre.
Imaginer, la cible estime que les concessionnaires devront vendre 120 fois plus de véhicules de type VZÉ d’ici 9 ans.
Il se pourrait bien que bon nombres de concessionnaires quittent tout simplement le Québec et ainsi le consommateur va encore en souffrir.
La CCAQ (Corporation des concessionnaires automobiles du Québec) est très inquiète car ils ont les mieux placés pour connaître le poul du consommateur en matière de véhicules VZÉ et ils ne sont tout simplement pas prêt à acquérir autant de véhicules zéro émission VZÉ.
Le gouvernement, qui a cédé au lobbying de Tesla et groupes environnementalistes, croit évidemment que sa loi fera baisser les prix des VZÉ, c’est par contre tout le contraire qui va se passer. Comme disait feu Milton Friedman, quand un gouvernement met son nez à quelque part, soyez certains que les prix vont augmenter.
De plus il est prouvé qu’actuellement, un véhicule à essence pour une catégorie similaire avec un VZÉ n’est pas économique. Les moteurs et transmissions d’aujourd’hui sont devenus tellement plus performantes en termes de consommation d’essence que pour le consommateur, malgré l’ajout de la subvention du gouvernement pour acquérir un VZÉ n’est tout simplement pas rentable.
C’est un peu comme votre télévision, ce n’est pas vrai que d’écouter les nouvelles en 4K vous feront davantage comprendre les dossiers chauds de l’actualité que si vous les écoutiez en HD.
Lire sur le projet de loi 104 et n’hésitez pas à interpeller vos élus là-dessus.