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SAAQ: l’immatriculation de votre véhicule augmentera encore en 2017

Après avoir augmenté de façon drastique les coûts en 2016, voilà que la SAAQ récidive en 2017 avec une autre augmentation pour l’immatriculation de votre véhicule.

Cette fois-ci elle est beacoup moindre, c’est la portion assurance qui augmente légèrement de 89 cents plus la taxe sur l’assurance, de plus la portion droit d’utilisation du réseau routier augmente de 1$ et la portion frais qui augmente de 5 cents. Ainsi pour 2017, c’est une augmentation totale de 2,02$ que les automobilistes québécois subiront pour leur véhicule de promenade.

Moins salée que 2016 comme augmentation mais tout de même inadmissible vu la piètre qualité du réseau routier québécois!

Ici un tableau comparatif 2016 vs 2017 tiré du site de la SAAQ.

Tableau comparatif immatriculation d'un véhicule de promenade

      tableau comparatif tiré du site Internet de la SAAQ

 

Pendant ce temps en Ontario les droits d’immatriculation demeurent toujours résiduels par rapport au Québec avec un réseau routier en bon état par rapport à celui du Québec. Comme si les fonctionnaires de la  SAAQ ne savait pas que les automobilistes québécois sont au courant de l’état du réseau routier qui est beaucoup mieux qu’au Québec une fois qu’on sort de ses frontières que ce soit à l’Est, au Sud ou à l’Ouest.

Immatriculer un véhicule en Ontario

Immatriculer un véhicule en Ontario

Immatriculer un véhicule en Ontario c’est possible si vous y avez une adresse et que ce soit pour vous personnellement ou via une entreprise.

Bon nombres d’entreprises faisant affaires au Québec immatriculent de plus en plus leurs véhicules en Ontario.

La raison en est bien simple, immatriculer un véhicule à la SAAQ est très coûteux par rapport à l’Ontario. Parfois les coûts ontariens peuvent être jusqu’à 70% moins chers selon le type de véhicule.

Si par exemple vous y immatriculez une voiture équipée d’un moteur à 8 cylindres de 5.7 l, vous avez avantage à le faire en Ontatio.

En Ontario les coûts sont simples,  le certificat d’immatriculation vous coûte 20$, la vignette d’immatriculation (véhicule de tourisme) 60$ pour le Nord de l’Ontario et 120$ pour le Sud de l’Ontario. La plaque vous coûte 45$.

C’est donc dire qu’annuellement il vous n’en coûtera que 80$ à 180$ plus les taxes applicables pour immatriculer votre véhicule. Rien de moins, rien de plus.

Tellement simple en Ontario tel qu’on peut voir sur le site de la province..

Pourquoi la SAAQ n’est-elle pas basée sur le modèle ontarien?

Parce qu’il semble qu’ici au Québec on aime ça compliqué.

Ce n’est pas pour rien que bon nombres de compagnie de location de véhicules vont immatriculer leurs véhicules à une adresse d’une succursale en Ontario et ensuite ils les font circuler à certains de leurs bureaux au Québec. Sur une flotte de 5 000 véhicules cela peut représenter annuellement une économie de près de 750 000$.

De plus autre fait intéressant pour immatriculer un véhicule en Ontario, vous pourrez personnaliser votre plaque ce que le gouvernement Couillard a refuser pour la SAAQ après que le PQ a voulu implanter cette mesure. Mais ayant perdu leurs élections le gouvernement Couillard a rejeter cette possibilité à la SAAQ.

Le Québec est l’un de seuls territoires en Amérique du Nord où il n’est pas possible de personnaliser la plaque d’immatriculation de son véhicule.

 

Emplacement de radar photo au Québec

Le radar photo au Québec est devenu une machine perceptrice d’impôts pour le gouvernement du Québec.

Il existe maintenant le radar photo mobile. C’est à dire un radar photo monté sur une unité mobile.

Une page sur Facebook vous informe de l’emplacement de radar photo partout sur le territoire du Québec.

Il y a l’économie collaborative comme AirBnB, Uber ou Lyft et il y a maintenant des outils collaboratifs de dénonciations.  Les gens collaborent sur cette page Facebook, pour vous évitez de vous faire prendre par un radar photo.

L’application pour téléphone intelligent Waze, moins utilisée au Québec, peut aussi vous informer de la présence de radar photo dans les secteurs plus habités.

Le 30 septembre dernier le Journal de Montréal avait listé sur une carte les emplacements des radars photo sur le territoire du Québec. Malheureusement ils ne tiennent pas cette carte à jour.

Le Ministère du Transport du Québec (MTQ) dresse une liste par régions sur son site Internet. Mais côté précision il n’y a rien de mieux que la collaboration entre automobilistes pour avoir une liste à jour de l’emplacement de radar photo.

Pour éviter le radar photo au Québec, certain disent sur les médias sociaux que d’ajouter une pellicule de type Saran wrap sur votre plaque d’immatriculation évite que la photo de votre plaque prise par le radar photo soit claire. Si vous cherchez dans votre moteur de recherche préféré comment contrer les radars photo vous trouverez tout plein de moyens.

Avez-vous vraiment les moyens de tester ces moyens? Le meilleur moyen de ne pas se faire prendre est encore de ralentir et d’éviter d’être une entrée comptable dans la colonne revenus du gouvernement pour qui le radar photo est une vache à lait.

En terminant doit on dire photo radar ou radar photo? Le terme exacte qu’emploi le MTQ est radar photo.

 

 

 

 

Pourquoi pas le retour de « La belle province » sur les plaques d’immatriculation?

C’est en se rendant dans un restaurant La Belle Province des Laurentides que l’idée de cet article est venue.

La devise du Québec, on le sait tous est « Je me souviens » et on ne peut pas l’oublié quand on est pris dans le trafic sur l’autoroute 15 ou à Montréal, cette devise est inscrite sur toutes les plaques numérologiques des véhicules immatriculés au Québec.

Sauf que… c’est ainsi depuis 1978 sur les plaques numérologiques du Québec.

Cette devise est quelque peu loufoque quand on pense à la façon dont les québécois votent tant au fédéral, au provincial et au municipal.  Je ne vais pas entrer ici dans des détails politique mais que commenter la façon des québécois de voter malgré leur haine envers un ou une politicienne qu’ils vont réélire.

C’est tellement étonnant que le Québec porte cette devise alors qu’en réalité les québécois ne se rappellent pas de grand chose.

Avant 1978, la devise inscrite sur les plaques numérologiques des véhicules immatriculés au Québec était « La belle province ».

Pourquoi avoir changé cela?

Encore aujourd’hui nombreux québécois, ontariens, gens du Nord-Est des États-Unis donnent le sobriquet de « La belle province » au Québec.

Pourquoi pas un retour à «La belle province» sur les plaques d’immatriculation du Québec?

Une telle devise est touristiquement plus vendeur qu’une devise comme «Je me souviens».

À peu près tous les véhicules antiques immatriculés au Québec ont sur leur devant une plaque avec «La belle province» incluant l’année du véhicule.  C’est une façon intéressante pour les admirateurs de véhicules antiques d’identifier facilement l’année du véhicule.

Espérons qu’un jour la SAAQ songera à modifier la devise sur les plaques du Québec. Le « Je me souviens » est tout simplement ridicule, sinon qu’ils nous aident à se rappeler combien ça coûte cher immatriculer un véhicule au Québec, encore plus depuis le 1er janvier 2016 pour les propriétaires de gros moteurs, tel qu’illustré dans cet article sur AutoCarbure.com.

Achetez une voiture usagée au Québec via le régistre des ventes des biens saisis

Avant le régistre des ventes, un huissier saisissait des biens et devait faire paraître une annonce dans le journal, et des gens pouvaient acheter ces biens aux enchères.

Le processus était trop discret, et peu de gens pouvaient participer à l’enchère du fait qu’ils n’en étaient pas informés.

Voilà  que depuis le 1er janvier 2016, le code civil du Québec oblige les huissiers à inscrire au régistre des ventes tout bien qui sera mis aux enchères.

La consultation de ce registre permet de s’informer sur les ventes sous contrôle de justice et peut-être d’acquérir des biens à un prix avantageux.

Le régistre peu être consulté ici et est administré par le Ministère de la Justice du Québec.

Évidemment une catégorie de bien très prisée aux enchères sont les véhicules diverses dont les automobiles et les camions.

Dans le régistre des ventes, il y a la section véhicules et pièces et au moment d’écrire ces lignes il y avait 15 entrées pour ventes aux enchères dont une 2004 Audi A4, un 2014 Land Rover Range Rover, un 2006 Ford F-150.

On peut même associé un numéro de plaque au véhicule en vente, ce qui ne semble pas très discret, malgré que ce soit que les forces de l’ordre et du gouvernement qui aient accès à l’identification de plaque numérologique.

Donc si vous cherchez un véhicule usagé à bon prix, il serait bon de consulter de temps à autres le régistre des ventes du Ministère de la Justice du Québec.

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Immatriculation: des hausses salées en 2016 à la SAAQ pour moteur supérieur à 3.9 litres

Avec des hausses salées en droits d’immatriculation, le gouvernement du Québec veut inciter les propriétaires de véhicules à opter pour des moteurs plus petits afin de moins polluer.  Ainsi, depuis le 1er janvier 2016, certaines modifications du droit d’immatriculation additionnel sont en vigueur afin de renforcer l’objectif de réduire des émissions polluantes des véhicules et des gaz à effet de serre.

Il en coûte donc plus cher pour immatriculer votre véhicule doté d’un moteur plus gros.

Voici le coût supplémentaire à vos droits d’immatriculation selon la grosseur du moteur de votre véhicule :
4,0 litres : 35,50$
4,1 litres : 47,25$
4,2 litres : 59,25$
4,3 litres : 70,75$
4,4 litres : 83,00$
4,5 litres : 94,50$
4,6 litres : 107,00$
4,7 litres : 119,00$
4,8 litres : 130,00$
4,9 litres : 142,00$
5,0 litres : 154,00$
5,1 litres : 166,00$
5,2 litres : 178,00$
5,3 litres:  189,00$
6,0 litres : 266,00$
6,2 litres : 288,00$
6,4 litres : 310,00$
6.7 litres : 343,00$
6,8 litres : 354,00$
7,0 litres et plus : 376,00$

Tous les détails sur les hausses sur le site Internet de la SAAQ.

Ainsi si vous roulez en 2016 Dodge Challenger avec le moteur Hellcat de 6.2 litres, votre immatriculation vous coûtera 288$ supplémentaires.

Pour un entrepreneur possédant un camion RAM 3500 avec un moteur diesel 6 cylindres de 6.7 litres, la hausse est de 343$ par véhicule.

La SAAQ exempte de ces hausses les catégories de véhicules suivants:

  • véhicule adapté pour le transport de personnes en fauteuil roulant
  • minibus pour famille nombreuse (9 personnes et plus vivant sous le même toit)
  • taxi
  • véhicule utilisé par les écoles de conduite
  • ambulance
  • dépanneuse
  • véhicule affecté au transport d’écoliers
  • véhicule de ferme
  • corbillard

Les propriétaires de flottent de limousines auront donc une facture salée. Ainsi chaque limousine bâtie avec un Hummer H3 de 8 cylindres et un moteur de 5.3 litres verront la facture des droits d’immatriculation augmentée de 189$.

Évidemment contracteurs et propriétaires de flotte de limousines vont sans aucun doute refiler la facture aux clients ou assumer des baisses de profits.

Finalement, les propriétaires de voitures antiques devront faire la conversion de leur moteur qui était alors en pouces cubes.  Par exemple un 1970 Plymouth 440, l’équivalent de 7,2 litres verront leur droit d’immatriculation augmenter du maximum prévu soit 376$.  Pour le propriétaire de ce véhicule, ses droits d’immatriculation pour 2016 seront donc à 594$.  S’il habite Montréal, ses droits seront majorés de 52$ pour contribution au transport en commun.

Des gouvernements gros consommateurs de véhicules

En incluant les véhicules de la SAQ et d’Hydro-Québec ainsi que toutes les sociétés d’État et de la couronne, des villes de Montréal et de Québec, ainsi que le gouvernement du Québec  au travers tout son réseau de la Santé, d’Éducation et les divers ministères et organismes, le gouvernement fédéral au Québec et tous les gouvernements municipaux de la province, c’est plus de 100 000 véhicules qui appartiennent à des gouvernements au Québec, estimation faite par l’équipe d’AutoCarbure.com.

Imaginez, 100 000 véhicules, des coûts faramineux payés à même les taxes et impôts que vous versez quotidiennement à l’un de ses gouvernements gros consommateurs de véhicules.

N’aura-t-il pas lieu de créer un centre de partage de véhicules entre les divers paliers de gouvernements afin de réduire les coûts et d’optimiser l’utilisation de ces véhicules.

Bien sûr les véhicules de polices et différents véhicules d’urgence ne pourraient pas faire parti de ce centre de partage mais chaque ministère et organisme ont des véhicules mis à la disposition des fonctionnaires pour leurs déplacement d’affaires et pourquoi ces véhicules ne seraient pas partagés entre les ministères et organismes?

De toute évidence les coûts d’utilisation en seraient réduits et le nombre de véhicules requis serait aussi diminué.  Même qu’une partie de l’utilisation d’un véhicule requis pour des déplacements pourraient se faire au privé via une entreprise de location de véhicules tel que Avis, Enterpsie ou Thrifty pour ne nommer que celles-là.

Il y a un gros travail à faire et espérons qu’un leadership créatif viendra de la part de l’un de ses pâliers de gouvernement afin de réduire les coûts pour le contribuable québécois.  Première étape, peut-être d’exclure les municipalités et les gouvernements des coûts d’immatriculation à la SAAQ. Imaginez, un gouvernement qui paie des droits d’immatriculation à son propre gouvernement.

On parle ici de plus de 22 millions de coûts d’immatriculation pour les dits 100 000 véhicules.

N’est-ce pas là une situation évitable de gouvernement dans le gouvernement?

 

SAAQ, possibilité d'acheter une plaque personnalisée

Baisse du coût des immatriculations à la SAAQ

Difficile à croire en ces temps où le gouvernement met davantage la main dans notre poche pour divers services qui diminuent.

Mais la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a décidé de diminuer le coût des immatriculations au Québec en regard au bilan routier positif qui a été dévoilé hier.

Oui vous lisez bien, baisse du coût des immatriculations à la SAAQ.

Ainsi, la diminution du nombre d’accidents mortels sur les routes du Québec permet à la SAAQ de réduire la prime d’assurance des automobilistes québécois de 65 $.

On apprenait que l’an passé, la mortalité sur les routes du Québec a diminué de 14,1 %, soit la plus importante baisse en huit ans. Le nombre de personnes décédées dans un accident routier s’est établi à 336 décès en 2014.

Mais tout n’est jamais rose avec le gouvernement qui aime toujours mettre l’emphase sur ce qui cloche.  Ainsi dans ce bilan reluisant, pour 2014, le gouvernement a constaté une augmentation du nombre de décès survenus dans des accidents impliquant un camion lourd ou un tracteur routier.

Mais les chiffres peuvent faire parler qui le veut bien.  En réalité le nombre de personnes décédées dans un accident impliquant ce type de véhicule est passé de 65 à 75, une hausse de 17 %.

Oui 12 décès c’est important, mais on ne pourra jamais atteindre zéro décès non plus.

Pour en revenir sur la baisse du coût des immatriculations, il faudra attendre 2016 pour constater le changement réel des coûts lors du renouvellement.