Aujourd’hui on apprenait le virage électrique de smart en Amérique du Nord dès l’arrivée de ses modèles 2018.
Après supposément avoir déçue avec des modèles à essence 2017, voilà que smart offrira à ses clients nord-américain que des versions électriques.
Son prix est encore incinnu, son autonomie sera d’environ 160 km, et son arrivée au Canada est prévue pour juillet.
La version à essence de base de la smart est à 17 300$, un prix élevé alors qu’au même prix on peut avoir une berline pas mal plus spacieuse chez un compétiteur.
La version électrique à venir pourrait se vendre aux alentours de 25 000$. Somme à laquelle il faut soustraire 8 000$ du rabas accordé au Québec pour l’acquisition d’une voiture électrique.
17 000$ pour un véhicule électrique ça devient abordable.
Mais tout ça est de la bouillie pour les chats. Actuellement la version électrique de la smart se vend aux alentours de 26 990$ auquel vous déduisez le rabais de 8 000$ accordé par le gouvernement.
La raison logique est que Daimler AG, fabricant de la smart, continuera à offrir ailleurs dans le monde sa version à essence. Mais en amérique du Nord et surtout au Québec, elle sera épié de quota de voitures électriques vendues versus ses modèles diesel et à essence.
Quoi de mieux alors que de plaire aux gouvernements, régisseur de cette loi, que d’offrir un modèle de smart uniquement électrique.
Qu’on se comprenne, la smart électrique se vend très peu actuellement. Il ne se vendra pas plus de smart lors de l’arrivée du modèle 2018. Mais Mercedes pourra continuer de vendre ses voitures plus haut de gamme à essence sans pénalité car son offre de voiture électrique aura augmenté parmi ses concessionnaires à travers l’Amérique du Nord.
Tout le monde n’y verra que du feu.
La directrice des communications de Mercedes-Benz Canada a confirmé en entrevue à La Presse que la catégorie microvoiture est en baisse, nettement partout.
C’est très simple à expliquer pourquoi la microvoiture est en baisse partout. De un ce sont de véritables tape cul pas adapté à la vie nord-américaine. De plus, le prix de l’essence à la pompe a baissé partout en Amérique du Nord, sauf au Québec où le gouvernement nous rit en pleine face avec son prix plancher et son appétit pour les taxes. Pas besoin d’aller bien loin pour voir un écart de 30 à 50% plus bas à la pompe. Allez juste en Ontario, au New Hampshire, au Vermont et dans l’État de New York.
Autrement dit, bientôt les québécois rouleront massivement avec des brouettes subventionnées alors que le reste de l’Amérique du Nord va rouler en confort et de façon plus spacieuse.