Des recharges aux bornes électriques si populaires au Québec? On se calme!

Le Circuit électrique de bornes électriques alimentées par Hydro-Québec a connu une année 2015 que la société d’État qualifie «d’exceptionnelle».

Qu’est-ce qu’il y a de si exceptionnel?  46 000 recharges effectués aux bornes du réseau en 2015.

La société en rajoute en mentionnant qu’en un an, le nombre de recharges mensuelles sur les bornes électriques de son réseau a plus que doublé, passant de 2 600 à 6 300 recharges.

Sincèrement, y a pas de quoi écrire à sa mère, pourquoi donc?

Parce que si le parc automobile québécois n’avait qu’un simple 5% de véhicules élecriques, le réseau en place ne tiendrait pas la route et la société d’État devrait sortir les milliards pour mettre en place un réseau efficace avec davantage de bornes électriques et ce en augmentant davantage le coût du kilowatt/heure aux clients résidentiels québécois.

Or, le parc automobile actuel au Québec n’a même pas 1% de véhicule électrique, en fait quelque part entre 0,13% et 0,16% probablement moins de 8 000 véhicules. Or avec 8 000 véhicules, il est normal que les bornes du réseau d’Hydro-Québec aient connu 46 000 recharges en 2015, même que être la société d’État je me questionnerait à savoir pourquoi les 8 000 véhicules n’ont utilisé le réseau que moins de 6 fois chacun en moyenne pour l’année.

Rappelons que le gouvernement du Québec veut atteindre la cible de 80 000 véhicules électriques sur le parc automobile québécois pour 2020. C’est dans moins de quatre ans. Il faudrait qu’au courant des 47 prochains mois, que les québécois achètent par mois 1 500 véhicules électriques pour atteindre cette cible. La marche est donc très haute voire impossible. Mais il y a fort à parier que le gouvernement va user de généreuses subventions à la hausse pour insciter les québécois acquérir des véhicules électriques ou encore il va taxer davantage l’essence pour étouffer davantage les contribuables et ainsi qu’ils rangent leur véhicule pour opter pour le transport en commun et ainsi que la proportion de la voiture électrique augmente versus le parc automobile en place en 2020.

Avec les récentes hausses des droits d’immatriculation à la SAAQ pour les véhicules ayant un moteur de plus de 3,9 litres, le gouvernement québécois est en train d’étouffer l’automobiliste.

Pour l’instant peu d’automobilistes ont réussit à être convaincus de payer 35 000$ pour acquérir une Chevrolet Volt alors que pour le même montant ils peuvent s’acheter une Hyundai Elentra et mettre 10 000$ d’essence dans leur réservoir afin de pouvoir parcourir plus de 100 000 kilomètres.  La plupart de ceux qui l’ont fait sont des travailleurs professionnels, des entrepreneurs ou ceux qui sont appellés en technologie les early adapters qui sont toujours une poignée à se lancer sur les nouvelles technologies parfois de façon aveugle.