Constats d’infraction vous obtiendrez, si tout de même vous suivez les limites de vitesse par mauvaises conditions routières

Les policiers du Québec pourraient remettre des constats d’infraction s’ils constatent que la vitesse d’un véhicule est excessive par rapport aux conditions routières en vigueur, et ce, même si la limite indiquée sur les panneaux de signalisation est respectée.

Le tout est malheureusement laissé au jugement du policier.  L’équipe d’AutoCarbure.com déplore cette mesure qui donne trop de poids au policier qui émet le constat et laisse toute contestation de mauvais temps ou d’interprétation des conditions routières en vigueur au niveau de la parole du policier contre celle du conducteur du véhicule fautif.

Selon l’article 330 du Code de la sécurité routière (Csr), le conducteur doit réduire sa vitesse lorsque les conditions de visibilité sont rendues insuffisantes à cause de l’obscurité, du brouillard, de la pluie ou de précipitations ou lorsque la chaussée est glissante ou partiellement dégagée. Les contrevenants s’exposent à une amende de 60 $ plus les frais et à deux points d’inaptitude.

Rappel

Aussi les usagers de la route doivent aussi déneiger leur véhicule et s’assurer que le pare-brise, les vitres, les phares et les feux de signalement sont libres de glace, de neige ou de boue. Ne pas le faire, constitue un danger pour le conducteur, mais également pour tous les autres usagers sur la route.

Les usagers doivent également s’assurer que leur plaque d’immatriculation demereunt lisible.   On ne vas pas s’éterniser sur le sujet, une plaque illisible ne permet pas de vous captez sur les photo-radar ni aux caméras sur les véhicules de police de la scanner.

 

Pneus d’hiver avant le 15 décembre

Finalement,  les propriétaires de véhicules ont jusqu’au 15 décembre pour munir leurs véhicules de pneus d’hiver qui doivent arborer le pictogramme représentant une montagne sur laquelle est surexposé un flocon de neige.

Compte tenu qu’au 15 décembre il y a déjà de la neige dans plusieurs régions du Québec, l’équipe d’AutoCarbure.com serait en faveur que cette loi soit ajustée selon les régions du Québec.  Par exemple au Saguenay-Lac-St-Jean, la date d’entrée en vigueur devrait plutôt être le 15 novembre.  Bon nombre se font prendre avec une tempête à la fin novembre et toujours à rouler sur des pneus d’été.

Les pneus quatre saisons, un retour?

Mais encore plus, chez AutoCarbure.com nous pensons que les jadis pneus quatre saisons faisaient très bien l’affaire dans plusieurs régions du Québec et aimerions que le gouvernement reconsidère son obligation de munir les automobiles de pneus d’hiver au moins dans certaines régions du Québec.  À moins qu’on puisse prouver avec chiffres à l’appui qu’il y a moins de sorties de routes l’hiver avec les véhicules munis de pneus d’hiver qu’à l’époque avec des véhicules munis de pneus quatre saisons.  Il faut avoir conduit les deux pour comprendre que l’un en bon état est aussi efficace que l’autre en bon état.  Même qu’un pneu quatre saisons premier hiver et second hiver est autant efficace qu’un pneu d’hiver seconde année.

L’American Automobile Association exhorte les constructeurs automobile à ramener les pneus de secours.

Dans un récent post sur son blog, AutoCarbure.com démontrait l’inefficacité énergétique de remplacer les pneus de secours des véhicules neufs par un kit de réparation.  Le tout promu par les fabricants automobile comme une économie d’essence vu l’absence du poids du pneu de secours.

Voilà que l’American Automobile Association (AAA) exhorte les constructeurs automobile à ramener les pneus de secours dans le coffre arrière des véhicules neufs.

Les kits de réparation de crevaison qu’on trouve de plus en plus souvent à la place du pneu de secours sont dans le coffre arrière des véhicules neufs ne réparent pas toutes les crevaisons.  Ainsi la AAA demande de revenir à la bonne vieille cinquième roue.

Substituer le pneu de secours par un kit de réparation soustrait environ 12 kg au poids total du véhicule, ce qui se traduit par une économie d’essence marginale, dit l’AAA et AutoCarbure.com l’a aussi démontré par des calculs.

Maintenant est-ce que la AAA est de bonne foi ou simplement elle exhorte les constructeurs à revenir au pneu de secours dans le but de diminuer le nombre d’appel de ses membres pour une crevaison, ce qui fait augmenter ses coûts d’exploitation?  L’histoire ne le dit pas.

 

 

Le fabricant de pneu Pirelli sera bientôt contrôlé par des chinois

L’actuel fournisseur de pneus en Formule 1 saison 2015, le fabricant italien, Pirelli va bientôt passer sous le contrôle du groupe chinois ChemChina, selon un accord annoncé dimanche soir par Camfin.  L’accord, très complexe, prévoit tout de même le maintien du siège social du groupe fondé en 1872, à Milan, Italie.

Fruit d’une négociation mené dans la plus grande discrétion, un accord a été conclu entre le holding italien Camfin, principal actionnaire de Pirelli, et la société CNRC, contrôlée par le groupe chinois ChemChina.  Ainsi, Pirelli sera bientôt contrôlé par des chinois.

L’accord prévoit, la transformation de la part de 26,2% de Pirelli détenue par la société Camfin en une nouvelle société, BidCo, dont CNRC, une filiale de la chinoise ChemChina, aura le contrôle.

La transaction s’effectuera au prix de 15 euros par action Pirelli.   Après cette première phase, qui devrait s’achever d’ici la fin de l’été 2015, selon Camfin, la société russe d’investissement Long Term Investments Luxembourg fera son entrée dans l’accord entre actionnaires.  Long Term Investments Luxembourg est détenue à moitié par le géant pétrolier russe Rosneft et l’autre moitié  par Nuove Partecipazioni, société du pdg de Pirelli, Marco Tronchetti Provera.  Le montant de la transaction de cette entrée dans l’accord n’a pas été dévoilé.

Par la suite, la nouvelle société créée, Bidco, lancera une offre publique d’achat au prix de 15 euros par action sur les autres actions publics de Pirelli et ce dans le but de privatiser la société, donc d’initier son retrait de la bourse de Milan.

Actuellement les autres principaux actionnaires de Pirelli sont Malacalza Investimenti (7%), la famille Benetton (4,6%) et Mediobanca (4,1%).

Au terme de la transaction, Pirelli sera sous contrôle chinois mais toujours avec Marco Tronchetti Provera comme maître à bord.

À long terme, l’accord envisage une réorganisation de Pirelli et la mise en commun de sa division industrielle avec certains actifs stratégiques de CNRC. Il s’agira peut-être de scinder en deux Pirelli ou encore de la réintroduire en bourse afin d’augmenter ses liquidités.  L’avenir le dira.