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Le Salon de l’Auto de Montréal 2023, un beau gâteau, sans saveur

Le Salon de l’Auto de Montréal vient de clore ses portes pour son édition 2023, la première depuis 2020, les éditions 2021 et 2022 ayant été annulées par la pandémie de COVID-19. L’édition 2023 a été très difficile. Bien que l’événement ait été tout de même de qualité au niveau professionnel, il manquait beaucoup de saveurs par rapport aux années précédentes, au point de dire que l’événement était presque sans saveur.

Bon nombre de personnes s’y sont rendus uniquement pour voir les Ferrari exposées de la collection du millionnaire Luc Poirier. C’était le pôle d’attraction du salon en 2023.

D’autres, évidemment, pour voir les modèles de véhicule de l’année. Plusieurs de ces personnes ont été déçues.

Historiquement, il faut comprendre que depuis son déménagement du Stade Olympique au Palais des Congrès de Montréal, le Salon a perdu du lustre aux yeux de plusieurs personnes. La visite du salon sur multiples paliers en dérange plusieurs.

Mais, revenons à l’édition 2023 et la déception de plusieurs visiteurs.

Le gros problème cette année a été l’absence de nombreux constructeurs d’importances, et parmi eux, de très gros noms. Dont toutes les marques du fabricant Stellantis qui a décidé de se présenter qu’au salon de Toronto, boudant ainsi le marché du Québec, en étant absent à Montréal.

Alfa Romeo, Fiat, Maserati, Dodge, Chrysler, Ram, Jeep, Honda, Mazda, Volkswagen, Ford, Mitsubishi et presque toutes les marques de luxe.

Alfa Romeo ce sont des voitures d’entrée de gamme exotique italienne.

Fiat, le bas de gamme de ce qui se fait en Italie, mais qui en intéresse plusieurs malgré les déboires de la Fiat 500 en termes de fiabilité.

Maserati, c’est un constructeur de voitures de luxes qui font tourner les têtes.

Dodge, ce sont des véhicules comme le Charger et le Challenger qui a sont lots d’amateurs au Québec.

Chrysler n’a plus beaucoup de modèles mais en a quand même certains qui intéressent la population québécoise.

Ram, ce sont les pick-up. Déjà que d’avoir changé leurs publicités de la voix de Dan Bigras, aux annonces insignifiantes de Martin Petit était une erreur, leur absence à ce salon pourrait avoir de lourdes conséquences. Mais, en même temps, leur gros compétiteur en matière de pick-up, Ford, était aussi absent.

Jeep, aussi dans le giron Stellantis, était absent. Il y a tellement d’amateurs de plein-air qui sont de fervents de Jeep au Québec. Dommage!

Honda était un absent de taille, le fabricant nippon a tout de même le véhicule le plus vendu au Québec. A-t-il décidé de s’asseoir sur ses lauriers?

Mazda, la voiture du peuple japonaise, était aussi absent.

Mitsubishi s’est aussi absenté du salon de l’auto de Montréal.

Ford, avec autant d’amateurs de F-150 et de Mustang dans la province, a décidé en 2023 de se permettre l’absence à tous les salons de l’auto d’envergure au Canada. Probablement là une erreur stratégique qui pourrait finir par coûter cher à Ford.

Finalement, Volkswagen, le constructeur des voitures allemandes les plus abordables, a aussi décidé de bouder l’événement.

Les marques de luxe étaient aussi absentes dont BMW.  BMW y est même allé de publicités sur les médias sociaux durant la tenue du salon, faisant foi que le vrai salon de l’auto se déroulait dans leurs salles de montres.

Avec tous ces constructeurs absents, il était difficile pour les visiteurs de comparer les modèles des différentes marques. Qui n’aime pas visiter le kiosque Toyota et ensuite de voir ce qui se fait chez le compétiteur Honda? La majorité des consommateurs font cela.

Qu’adviendra-t-il du Salon de l’auto de Montréal?

Une des solutions pourrait d’être de changer de lieu. Présenter l’événement dans un endroit que les gens vont s’y sentir plus à l’aise et où il sera plus facile d’y stationner. Le Stade Olympique était un endroit très intéressant et le stationnement plus facile qu’au Palais des Congrès.

Il pourrait aussi être plus intéressant de présenter ce salon en avril plutôt qu’en janvier.

Les gens sortent à peine des fêtes, ils viennent de dépenser beaucoup. Peut-être que le salon pourrait être plutôt présenté en avril. Où la température est plus idéale que la neige de janvier qui est parfois abondante et les températures qui sont aussi glaciales.

Certaines personnes croient que c’est la fin des salons automobiles.

Chez AutoCarbure nous n’en croyons rien. Pour la simple raison que les gens aiment voir des véhicules en présentiel, qu’ils soient neufs ou anciens. Le succès des différentes expositions de voitures anciennes du printemps à tard en automne prouvent que les gens aiment voir les voitures en présentiel.

Il faut donc une vitrine renouvelée pour présenter les voitures neuves aux consommateurs.

Une vitrine abordable et qui offrira une meilleure expérience aux visiteurs. Pourquoi pas, pour un constructeur, amener sur les lieux ses nouveaux modèles et des modèles anciens de leurs modèles populaires.

Par exemple chez Ford, une Mustang de l’année avec pas très loin un modèle de l’édition 1969, et pourquoi pas aussi, une 2005 Ford GT.  La même chose pourrait se voir chez plusieurs constructeurs avec une grande histoire.  Volkswagen, Porsche, Mercedes, Chevrolet, Dodge, et plus encore Après tout, c’est le salon de l’auto et non le salon de l’auto neuve. L’événement doit être rassembleur et fêter en quelque sorte l’automobile. Certes le but d’un tel salon est mercantile et de vendre des véhicules. Mais, il pourrait y avoir un volet historique à chaque constructeur.

Cela pourrait aussi s’étendre aux véhicules de services publics tel que des autopatrouilles, des ambulances et des camions de pompiers.  Les nouveaux modèles et les anciens. Quel amateur de voiture n’aime pas voir de vieux ou nouveaux véhicules de police?

À 18$ par adulte et 15 $ par étudiant, une entrée au salon de l’auto en a déçu plus d’un cette année.

En 2023, ce dont vous avez besoin est d’attirer l’attention des gens. Il y a tellement de chaînes de télé et de streaming, de médias sociaux, d’événements sportifs et culturels, vous devez innover pour attirer leur attention.

Les constructeurs automobiles et leurs concessionnaires doivent innover leur façon de tenir un événement pour présenter leurs nouveaux véhicules. Comme dans toute industrie, innover ou périr.

1981 Honda Prelude, notre trouvaille de la semaine

1981 Honda Prelude, notre trouvaille de la semaine du 15 juillet 2019. Nous avons déniché le véhicule sur le très populaire site Internet d’annonces classées LesPacs.com.

Le propriétaire, situé à Drummondville, au Centre-du-Québec, est à la recherche d’un 3e propriétaire qui saura bien cajoler cette 1981 Honda Prelude, première génération.

Puisqu’il n’en existe que très peu aujourd’hui en Amérique du Nord, cette petite asiatique éveillera certainement la nostalgie en vous et fera tourner bien des têtes sur la route !

À peine plus de 200 000 km au compteur, son intérieur rouge/bourgogne de 4 (2+2) places est impeccable (aucune déchirure) et son extérieur gris/argenté a été refait en 2014. Sa carrosserie est épatante !

Elle n’est jamais sortie l’hiver depuis des décennies et fait toujours dodo dans un garage chauffé. Elle est aussi très rarement sortie sous la pluie.

Sa transmission est manuelle et les vitesses se changent comme un charme. Le véhicule est muni de roues motrices avant.

Son toit ouvrant électrique et sa conduite sportive vous convaincront sans doute !

Elle est en très bonne condition. Le propriétaire fait mention que les entretiens ont toujours été consignés dans un carnet de bord depuis sa sortie du concessionnaire en 1981 !

Le propriétaire demande que 4 900$ pour son beau petit véhicule asiatique de collection.

Cette Honda Prelude de première génération, un vraiment beau véhicule de collection, a été désignée en 1978 par Shinya Iwakura et Hiroshi Kizawa. Elle  a été assemblée au Japon à l’usine Honda de Sayama.

À vide, le véhicule ne pèse que 1 980 livres. Son moteur de 1,8 litres de 4 cylindres n’en a donc pas beaucoup à déplacer ce qui en fait un beau petit véhicule sport.

Avec un tel véhicule vous pourriez parcourir les expositions de voitures de collection du Québec et l’exposer, ainsi de nombreux amateurs sauront se plaire à le contempler et même vous piquer une jasette par brin de curiosité.

1994 Honda Accord

À 1 an d’être une voiture antique

Cette semaine du 17 septembre 2018, la dernière de l’été, notre trouvaille est à 1 an d’être une voiture antique. C’est une 1994 Honda Accord.

Nous l’avons trouvé sur le populaire site d’annonces classées Kijiji.

La voiture a 24 ans certes, mais imaginez le beau projet pour en faire une voiture antique. C’est à 25 ans qu’une voiture est classée comme antique.

Vous avez la chance de vous procurez cette Honda Accord pour la modique somme de 2 399,99$.

Le véhicule est situé à Longueuil.

Quel beau projet.

Le véhicule est propre, tellement qu’aux dires du propriétaire on dirait que le véhicule sort du concessionnaire.

C’est un véhicule avec moteur 4 cylindres de 2,2 litres et avec une transmission automatique.

Carosserie traitée à l’antirouille.

Tout est A1 selon le propriétaire.

Le propriétaire dit que vous n’avez qu’à mettre la clé dedans et partir.

Que 141 000 km au compteur en 24 ans. Ce n’est pas si mal.

 

1990 Honda Civic CX

1990 Honda Civic notre trouvaille de la semaine du 2 juillet 2018

Sur le populaire site d’annonces classées Kijiji, nous avons trouvé cette 1990 Honda Civic CX deux portes et c’est notre trouvaille de la semaine du 2 juillet 2018.

Ce modèle de Civic a été très populaire dans les années 90. Nous sommes contents de voir qu’il y a des gens qui ont pris la peine d’en conserver au moins une en excellente état.

Le véhicule est en vente à Montréal, le propriétaire demande 5 000$.

C’est un véhicule de 28 ans, donc un véhicule de collection. Vous pourrez fièrement allez visiter les expositions de voitures antiques avec ce véhicule.

Il est d’un beau rouge vif. Il peut accomoder 5 personnes.

Ce 1990 Honda Civic CX est muni d’une transmission automatique et de roues motrices avant.

C’est un véhicule avec un très bas kilométrage, seulement 55 000 km au compteur. Il n’a jamais été accidenté.

Consulter nos autres trouvailles de la semaine sur AutoCarbure.com.

 

 

 

La fausse location de véhicule des concessionnaires québécois

AutoCarbure en a un peu contre le terme « location de véhicule » affichées par les concessionnaires québécois. On vous explique pourquoi.

Quand on va chez Enterprise location d’autos ou encore un compétiteur, Avis, Budget, Discount, quand on loue la voiture, disons pour une semaine, c’est un prix fixe avec taxes. Sans plus. Si vous louez la voiture pour 1 mois, c’est la même chose. Qu’importe la durée de votre location avec eux, vous ne paierez pas l’entretien du véhicule. Aussi inclus dans le prix les coûts d’immatriculation du véhicule.

Si je vais chez un concessionnaire automobile québécois et qu’importe la marque sélectionée, pour me louer une voiture. Hé bien c’est un tout autre type de location. En fait, ce n’est pas une location proprement dit comme si vous louez un outil, un logement ou un véhicule dans une entreprise de location de véhicule.

Tout ce que vous saurez c’est que le véhicule ne vous appartient pas. Mais… encore pire, tout au long de la durée de la dite location, vous devrez payer pour l’entretien du véhicule. C’est là qu’on décoche.

Nous avons sélectionné à tout hasard Honda. Nous avons été sur leur site web pour voir le prix d’une location.

On a rien pris de bien luxueux, une 2018 Honda Civic Berline LX avec l’ensemble démarreur à distance. Là quelque chose est bien comique, la garantie du véhicule est de 3 ans et 60 000 km et la durée de location est de 60 mois. Donc pendant deux ans le véhicule qui nous appartient pas ne sera pas sous garantie. Encore plus drôle… on nous finance la location à un taux de 1,99%.

Non vraiment il faut changer le terme location car cela en est pas un. Ce n’est pas une location proprement dite. Faudrait plutôt choisir le terme « option d’achat » mais vraiment pas une location.

Finalement après notre configuration on arrive à un paiement hebdomadaire de 63,45$. Mais attention…. avant le financement de la location. Honda nous l’indique de façon très petits caractères.

Il faut donc ajouter 6,22$ au prix de la location hebdomadaire ce qui fait 69,67$.

Est-ce que ça inclus les taxes de ventes? Aucune façon de le savoir via le site de Honda Canada.

On s’est donc tourné vers un compétiteur nippon, Toyota pour un véhicule similaire, la Toyota Corolla.

Chez Toyota via leur site web quand on sélectionne « configuration et prix » c’est on ne peut plus clair. Ceci s’affiche:

La TPS et la TVQ ainsi que les droits sur les pneus ne sont pas inclus automatiquement dans la prix affiché du véhicule.

On continue.

Fait amusant chez Toyota on semble appliquer un vieux dicton d’Henry Ford de choisir la couleur que vous désirez en autant que ce soit noir. Lorsqu’on sélectionne le modèle 2018 Toyota Corolla CE CVT. Il semble qu’il y est qu’une seule couleur de disponible, « Blanc Alpin ».

Après avoir configuré la 2018 Toyota Corolla CE CVT on devine avec ce qui est affiché que chez Honda le montant incluait les taxes. Chez Toyota on a la possibilité de voir le prix avant les taxes et celui les incluant.

Comme le prix incluant les taxes se rapproche de celui de Honda, on en a tiré la conclusion que chez Honda ça devait inclure les taxes.

AutoCarbure recommande à l’Office de Protection du Consommateur (OPC) de revoir l’appelation de « location » qu’utilise les concessionnaires.

Car au sens du vrai mot « location » cela en est pas une.

Imaginez si vous louez un logement et que vous deviez assumer tous les frais de réparation de celui-ci en cas de bris de tuyauterie, d’une fenête, un problème électrique ou encore de porte. Ça n’a pas de sens.

S’ils ne veulent pas changer leur terme « location » on rêve du jour où des concessionnaires offriront une vraie location et qu’ils assumeront tous les frais d’entretien du véhicule.

 

 

logo AutoCanada tiré de son rapport annuel 2015

AutoCanada achète un groupe de concessionnaires de Chicago

AutoCanada Inc. a accepté d’acheter neuf des dix magasins du Grossinger Auto Group de Chicago, établissant ainsi sa présence sur le lucratif marché de détail automobile américain.

La transaction, dont la clôture est prévue le 9 avril prochain, ajoutera à AutoCanada environ 523 millions de dollars canadiens (400 millions de dollars américains) en revenus annuels et constitue l’une des plus importantes acquisitions d’un groupe international de concessionnaires américains. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués.

« C’est une étape décisive pour AutoCanada puisque cette acquisition américaine élargit notre portée géographique et notre diversification des marques en ajoutant une combinaison de concessionnaires nationaux, importateurs et de luxe à notre portefeuille », a déclaré jeudi le PDG d’AutoCanada, Steven Landry. Il a ajouté « C’est exactement le type d’acquisition qui contribuera à accélérer notre croissance et qui contribue immédiatement à nos bénéfices et qui apporte de nouvelles relations OEM précieuses. »

AutoCanada, basée à Edmonton, exploite 54 concessionnaires au Canada, selon son site Internet. L’entreprise a déclaré des revenus annuels de plus de 3 milliards de dollars canadiens (2,3 milliards de dollars américains) l’an dernier et est le seul groupe de concessionnaires publics au Canada.

L’acquisition donne à AutoCanada ses premières concessions Toyota, Honda, Lincoln et Volvo, ce qui, selon Landry, est essentiel à l’objectif de la société de diversifier ses offres de produits et son empreinte géographique.

M. Landry a indiqué qu’AutoCanada poursuivra ses acquisitions au Canada et aux États-Unis au cours des prochains mois.

Il a aussi déclaré que la société prévoyait de conserver à leurs postes les directeurs des concessions acquisent dans les environs de Chicago et de faire en sorte que des Américains dirigent les opérations.

Expansion et croissance

 

Les dirigeants d’AutoCanada ont déclaré qu’ils avaient des objectifs d’expansion pour les cinq prochaines années, notamment un meilleur équilibre entre les marques et une présence plus forte d’un océan à l’autre au Canada.

Lors d’une conférence téléphonique tenue en mars à l’intention des investisseurs, le chef de la direction d’AutoCanada, Steven Landry, a déclaré que l’entreprise cherchait à s’étendre sur de nouveaux marchés, qualifiant son pipeline d’acquisition de « très solide ».

Quand un analyste lui a demandé si « cinq ou six » acquisitions étaient possibles en 2018, Landry a répondu « absolument », en partie à cause de la solidité financière de l’entreprise.

AutoCanada a déclaré un bénéfice net de 17,1 millions de dollars canadiens (13,3 millions de dollars américains) au quatrième trimestre de 2017, un gain de 24 pour cent par rapport à l’exercice précédent. Les revenus ont augmenté de 17% pour atteindre 733 millions de dollars canadiens (570 millions de dollars américains), tandis que les ventes des magasins comparables ont bondi de 11%.

M. Landry a déclaré que la compagnie cherchait à continuer d’étendre sa présence à l’extérieur de son fief traditionnel de l’Ouest canadien, tout en ajoutant à son portefeuille de marques de luxe et d’Asie.

Qui est Grossinger?

Grossinger est une entreprise de 90 ans fondée par Sam Grossinger en 1928. Elle est devenue l’un des plus grands groupes automobiles des états-Unis, composé de 10 concessionnaires et classé au 95e rang parmi les 150 plus grands groupes de concessionnaires américains selon les plus récentes données, de 2015..

AutoCanada achète ainsi neuf concessionnaires représentant 12 marques: Audi, Cadillac, Chevrolet, Honda, Hyundai, Kia, Lincoln, Mercedes Benz, Subaru, Toyota, Volkswagen et Volvo.

Trois de ces magasins se trouvent à Chicago, trois dans la banlieue de Chicago, Lincolnwood, Illinois, deux à Palatine, Illinois, et un magasin à Normal, Illinois.

Le magasin Buick GMC Cadillac de Grossinger à Lincolnwood, Illinois, a été vendu séparément à Zeigler Automotive Group à Kalamazoo, Michigan. Il s’appellera désormais Zeigler Buick GMC Cadillac Lincolnwood.

C’est pour des raison de succession que la famille Grossinger a choisi de vendre.

Le phénomène d’investisseurs étrangers dans le commerce de détail automobile américain n’est pas nouveau.

Dans les années 1990, la société chinoise DCH avait déjà commencé à acheter des concessions aux États-Unis. DCH signifie Dah Chong Hong, ce qui signifie « grande entreprise prospère » en mandarin.

De même, le groupe de concessionnaires britanniques Pendragon qui possède des concessionnaires principalement au Royaume-Uni, mais aussi en Allemagne et au Sud de la Californie avec des marques tels que Aston Martin, Land Rover et Jaguar.

L’année dernière, Pon Holdings BV, société de transport et de mobilité et distributeur de marques de luxe aux Pays-Bas, a investi dans IndiGO Auto Group basé à Houston. IndiGO Auto Group a 10 concessionnaires à Houston, St. Louis et Palm Springs et Rancho Mirage, en Californie. Le groupe vend 11 marques de luxe: Audi, Porsche, Jaguar, Land Rover, Rolls-Royce, Bentley, Aston Martin, Maserati, BMW, McLaren et Lamborghini.

Il existe au travers les États-Unis plus de 36 000 concessionnaires automobiles.

Selon son site Internet AutoCanada possède 6 concessionnaires au Québec, principalement à Montréal, sur la Rive-Sud de la métropole ainsi que sur sur la Rive-Nord. En Ontario l’entreprise possède 8 concessionnaires.

Renault

F1: Le nom Renault devrait briller davantage comme motoriste en 2018

Pour ceux qui ne le savent pas encore , lors de la saison 2016 ça été le grand retour de Renault en F1 comme constructeur. Ça passé inaperçu pour plusieurs car l’an passée pour la majorité des fans de F1 québécois, tous les yeux étaient rivés sur Lance Stroll.

La performance de Renault durant les saisons 2016 et 2017 ont aussi passé inaperçu. 41 Grand Prix de disputés, aucune victoire, aucun podium… aucun meilleur tour. 9e constructeur au championnat en 2016, 6e en 2017.

La saison 2018 de Renault Sport Fomula One Team se fera encore avec les pilotes Nico Hückenberg (Allemagne) et Carlos Sainz Jr. (Espagne). Passablement les mêmes que l’an passée alors que Joylon Palmer (Angleterre) a quitté après le Grand Prix du Japon.

Rien ne s’annonce bien mieux sous le soleil pour la saison 2018 de Renault Sport Formula One Team.

Bien camouflé sous une tonnes de commanditaires, Renault flamboyait plutôt dans l’ombre pendant les dernières saisons sous l’écurie Red Bull qui devient en 2018 l’écurie Aston Martin – Red Bull mais toujours propulsé par un moteur Renault masqué au nom du commanditaire suisse TAG Heuer.

Renault devrait à nouveau flamboyer, avec mention cette saison, du côté de l’écurie McLaren puisqu’elle leur fournira le moteur, alors que McLaren a mis fin à son entente avec le motoriste japonais Honda. Des problèmes de moteurs à répétitions sont venus minés la collaboration des deux entreprises.

Ainsi Renault va doublement compétitionner sa propre écurie en fournissant son moteur à McLaren qui elle semblait posséder tout les éléments sauf un moteur fiable et bien sûr à Aston Martin – Red Bull.

McLaren est certaine que le problème qui l’empêche de redevenir compétitive est le moteur (on a pu le voir dans la mini série Grand Prix Driver produite par Michael Douglas). Alors elle espère accumuler des podiums avec le moteur Renault cette saison. McLaren a un historique de victoire en F1, elle se classe seconde parmi tous les constructeurs pour le nombre de victoires avec 182. Seule l’écurie Ferrari est devant eux.

Sauf que McLaren n’a pas goûté à la victoire d’un championnat de constructeur depuis 1998 et elle a connu un hiver difficile avec les essais. Malgré tout, toute l’équipe de McLaren est optimiste et toujours satisfaite de son choix de délaisser Honda au détriment de Renault. Si les résultats sont là, cela fera briller le nom Renault comme motoriste.

Ainsi cette saison, qui débute le 25 mars en Australie, il y a 10 écuries inscrites au championnat et les moteurs de ces 10 écuries sont fournis par Ferrari (3), Mercedes (3), Renault (3) et Honda (1). Avec l’américaine Liberty Media propriétaire du grand cirque de la F1 à quand le retour d’un motoriste américain en F1 ?

 

 

Takuma Sato et Andretti Autosport remporte le Indianapolis 500

Takuma Sato vainqueur du Indy 500

Takuma Sato est le vainqueur de l’édition 2017 du Indy 500.

C’est la première fois qu’un pilote japonais remporte cette épreuve de 200 tours.

Sato, avec sa monopolace propulsée par un moteur Honda, a terminé tout juste devant Helio Castroneves qui tentait de remporter l’épreuve pour une 4e fois.

Parti 4e, Sato, 40 ans, a bien géré sa course et a su résister de façon brillante aux attaques de Castroneves jusqu’à la toute fin de l’épreuve.

Sato est bien connu des amateurs de courses automobiles lui qui a couru en F1 de 2002 à 2008 avec les écuries Jordan, BAR et Super Aguri. Malgré cela sans grand succès. C’est lui qui avait remplacé Jacques Villeneuve quand ce dernier a quitté BAR.

C’est la quatrième fois en 4 ans que la prestigieuse écurie Andretti Autosport remporte le Indianapolis 500.

Quant à Fernando Alonso, celui qui avait attiré beaucoup d’attention en quittant le circuite de la F1 pour le Grand Prix de Monaco pour courser au Indianapolis 500, le moteur de sa voiture a rendu l’âme au 180e tour.

Alonso, une recrue en Indy, a tout de même bien fait en menant durant quelques tours.

L’édition 2018 du Indianapolis 500 aura lieu le 27 mai pour sa 102e édition.

Honda

Une 2017 Honda Civic Type R bat un record au circuit Nürburgring

La compagnie Honda est fière de dévoilée que sa 2017 Honda Civic Type R a battu un record au légendaire circuit du Nürburgring en Allemagne la semaine dernière.

Elle a publiée sur YouTube, preuve à l’appui, la vidéo de la durée de la performance.

Regardez on s’y sent pareil comme dans un jeu vidéo, par exemple sur Gran Turismo sur la PlayStation.

Toute une performance de la voiture avec une belle vitesse de pointe.

Le Nürburgring est un circuit automobile situé à Nürburg et dans les villages alentours dans la région d’Ahrweiler, en Allemagne. C’est l’un des plus grands centres de sports mécaniques au monde, à la fois par son histoire et par ses tracés multiples, notamment la célèbre Boucle Nord (Nordschleife en allemand) de plus de 20 kilomètres et considérée comme l’un des circuits les plus difficiles. Le circuit est ouvert depuis 1927.

Nombreux pilotes réels et aussi les amateurs de jeux vidéos aiment le circuit car il représente de belles difficultés de pilotage et on peut également apprécider la conduite de voitures haute performance.

Le circuit a été hôte à maintes reprises du Grand Prix d’Allemage avec sa configuration de 5,148 km et de 16 virages.  La Formule 3 européenne et DTM y effectue une épreuve dans sa configuration courte de 11 virages et d’une longueur de 3,629 km.

 

Baidu

La voiture autopilotée de Baidu débutera en juillet

Le géant Internet chinois Baidu a annoncé la création d’une nouvelle plateforme appellée Projet Appolo, qui cible principalement l’aide aux fabricants automobiles à développer une technologie permettant à une voiture de s’autopiloter.

L’entreprise cible l’ouverture de sa plateforme aux fabricants automobiles en envirommenent restreint dès juillet de cette année. D’ici la fin de l’année, elle espère que la technologie sera déployée dans des ‘conditions urbaines simples’.

Baidu croit que sa technologie pour autopilotage complet va propulser des véhicules d’ici l’an 2020.

Baidu a dans le passé été partenaire avec le fabricant allemand BMW pour le développement d’une technologie d’autopilotage de véhicule mais ce partenariat a été abandonné en novembre dernier par divergeances d’opinions sur le rythme de développement à adopter.

Baidu a aussi souffert récemment de l’annonce du départ de Andrew Ng, l’homme qui était le leader de l’entreprise dans le secteur de l’Intelligence Artificielle et la réalité augmenté.

Baidu a décidé de créer une plateforme ouverte (open-source). Il sera intéressant de voir si l’entreprise pourra s’associer de partenaires clés au courant des prochains mois. Actuellement l’entreprise bénéficie de partenariat avec des fabricants automobiles chinois tels que  BAIC Motor, Chery, et BYD.

Baidu n’est pas la seule entreprise dans lemonde à travailler sur une technologie d’autopilotage de véhicules, un nombre impressionnant d’entreprises travaillent activement à développer une telle technologie telle que les américaines Delphi, Google, Tesla, Ford, General Motors, le comsortium Renault-Nissan, les allemandes Daimler, Volkswagen, la japonaise Toyota, la coréenne Hyundai et même l’entreprise de taxi américaine Uber.

Étonnement, on ne sait toujours rien chez le géant Fiat quant au développement d’un système d’autopilotage pour véhicule. Le 7e fabricant automobile de la planète se fait très discret sur le sujet et continue de voir ses parts de marché s’effriter, lui qui pourrait perdre sa 7e position en 2017 au profit de la nippone Honda qui se fait tout autant discrète quant à son implication dans un programme de véhicules autopilotés.