Message aux américains, ne tuez pas les Coco taxis de Cuba

Les Coco taxis de Cuba.  Scooters à coquille jaune rappelant la forme d’une noix de coco. D’où leur nom.

Au moment d’écrire ces lignes, le président des États-Unis, Air Force One avec à son bord Barack Obama, atterrissait à La Havane, Cuba.

C’est la première fois en 90 ans qu’un président américain se rend à Cuba.

Sans aucun doute pour intensifier la relation récente qui a repris entre les deux pays au niveau diplômatique.

Déjà hier on apprenait que la chaîne d’hôtels américaines Starwood allait ouvrir en 2016 deux hôtels à Cuba.

Si jamais les États-Unis levait l’embargo contre Cuba, des centaines d’entreprise américains vont envahir l’île.

AutoCarbure.com a un message aux américains. Ne tuez pas les Cocos taxis de Cuba.

Ce qui fait le charme de Cuba, que vous soyez à Varedero, La Havane, Mantanzas ou ailleurs sur l’île ce sont les vieux véhicules américains et les Coco taxis.

Les Cocos taxis cubains ont des frères, certains les appellent les tuk-tuk. Ils s’appellent «bajaj» en Tanzanie et en Éthiopie, «toktok» en Égypte, «raksha» au Soudan, «keke-marwa» au Nigeria,  «kekeh» au Libéria.

Pourquoi ce message de ne pas tuer les Coco taxis? Parce qu’avec l’arrivée des américains à Cuba, bon nombre de voitures américains plus récentes vont débarquer à Cuba.

Après l’arrivée des américains, on y verra davantage des véhichles de cinq ans et moins déferlés dans les rues du pays. Des Ford, des Chevrolet, des Chrysler, des Cadillac, des Dodge, des Lincoln, des pick-up Ford, RAM, Chevrolet et des véhicules Jeep.

Il serait possible que dans une décennie on envoie aux oubliettes les véhicules d’autrefois qui roulent présentement à Cuba.

Donc ne tuer pas les Coco taxis de Cuba, c’est ce qui fera le futur charme touristique de cette destination soleil.

Ce serait bien qu’ils conservent les belles d’autrefois comme véhicules taxis, mais étant donné le piteux état de plusieurs d’entre eux, il y a fort à parier que pour bon nombre de cubains il sera plus facile de se procurer un véhicule des années 2000 que de commander des pièces des États-Unis afin de réparer leurs véhicules.

 

Voitures de Varadero, Cuba

Varadero, Cuba, c’est le soleil, la chaleur, beaucoup de chaleur et bien sûrs les voitures.  Pas aussi impressionnant qu’à La Havane mais tout de même assez impressionnant.  Marcher à Varadero, c’est un arrêt dans le temps, tout juste avant 1960.

Il faut comprendre qu’à Cuba, tout véhicules américains post révolution n’est pas présent sur l’île. En fait, quelques riches en ont, elles sont rares et la masse de la population n’a que des voitures pré-1959 iy des voitures hors continents plus récentes.

Il y a beaucoup de véhicules des années 2000 mais ils ne sont pas originaires des États-Unis mais plutôt de la Corée du Sud, de la Chine et de la France.

Sinon il y a également beaucoup de véhicules des années 70, la plupart proviennent de Russie, ex grand allié communiste de Cuba.

La grande majorité des véhicules à Cuba roulent au diesel. À Cuba l’essence est rare, quasi inexistante. Sur l’île tout est pratiquement importé quand il s’agit d’énergie requis pour l’automobile.

Tesla est loin d’être en mesure de s’établir ici. Mais l’ouverture politique américaine envers Cuba risque de changer la donne au courant de la prochaine décennie.  C’est la raison du voyage.  Voir Cuba avant son américanisation. Voir Cuba, avant que les collectionneurs américains sautent sur les voitures d’époque, omniprésentes sur l’île, et qu’elles soient ainsi remplacées par des barouettes des temps modernes.

Les voitures de Varadero sont quand mêmes très bien conservées malgré l’âge du temps et les cubains usent d’imagination pour les rafistoler car les pièces automobiles américaines sont denrées rares à Cuba.

Oubliez les voitures de luxe. Le luxe à Cuba, c’est une denrée rare.  Mais les gens sont si accueillants.

Ainsi l’équipe d’AutoCarbure.com vous présente quelques clichés de voitures vues à Varadero, Cuba.

Vous y verrez des véhicules de toutes les époques.  Des Lada, Citroën, Toyota, Peugeot, Geely, Fiat, Kia, Ford, Oldsmobile, Chevrolet, Hyundai et Jeep.

Toutes ces voitures de Varadero ce n’est rien de ce qui ressemble du quotidien québécois voire même américain, mais qui est présent dans la vie de tous les jours à Cuba.

 

Rencontre inattendue d’un Bad Boy à Varadero, Cuba

L’équipe d’AutoCarbure.com s’est récemment rendu à Cuba, on y reviendra dans plusieurs articles.

Entre autre parmis plusieurs, une rencontre inattendue a été faite.  Celle d’un Bad Boy et sa Fiat jaune, en plein centre-ville de Varadero.

 

 

L’ouverture des américains sur Cuba va-t-il faire baisser le prix des belles d’autrefois?

Depuis l’embargo contre Cuba en 1962, ce pays semble être figé dans le temps.  La vie cubaine, en terme chronologique, semble s’être arrêtée en 1962.

Les rues de La Havane, Santiago de Cuba, Holguin, Santa Clara et plus connue au Québec, Varadero pullulent de voitures des années 50.

Un 1957 Chevrolet Bel-Air par çi, un autre par là. Un 1960 Chevrolet Impala, un vieux Ford 1945, de vieilles Buick servant de taxi, une Cadillac rose.  Cuba semble arrêté dans le temps au niveau de son parc automobile.

Bien sûr sous le capot de ses belles souvent ça se gâte.  Parfois on y retrouve un tout autre moteur.  Les pièces automobiles d’origine manquent à Cuba vu l’embargo.  Mais les cubains sont débrouillards et les belles roulent toujours.

Récemment les États-Unis ont réouvert leur ambassade à La Havane.  Ce n’est qu’une question de mois avant que l’embargo soit relevé progressivement et qu’éventuellement les américains puissent à nouveau voyager à Cuba.

Est-ce que l’ouverture des américains sur Cuba va faire baisser le prix des belles d’autrefois?

On pourrait croire qu’au courant des prochaines années plusieurs américains voudront mettre la main sur les carrosseries de ses belles d’autrefois, les importer aux États-Unis et les restaurer.  Ce qui pourrait amener une chute des prix.

Le temps nous le dira.