Votez pour les pires routes du Québec, version 2016

Encore une fois cette année CAA-Québec récidive et demande à la population du Québec de voter pour les pires routes du Québec.

Il suffit pour faire entendre votre voix de vous rendre sur le site Internet www.piresroutes-caaquebec.com.

L’an dernier CAA-Québec avait dresser un premier palmarès des 10 pires routes du Québec et l’avenue Papineau à Montréal s’y retrouvait. Au moment de mettre cet article en ligne, elle s’y retrouve encore dans le classement actuel pour 2016, ce qui n’a rien d’étonnant.  Juste la portion de l’avenue Papineau entre la rue Sherbrooke et l’accès vers le pont Jacques-Cartier, c’est catastrophique.

Si vous parcourez le Québec, AutoCarbure.com a quelques suggestions pour vous comme pire routes au Québec.

– l’Avenue Papineau à Montréal (dans plusieurs secteurs)
– le boulevard Pie-IX à Montréal
– la rue Ontario à Montréal (entre du Havre et de Lorimier)
– le boulevard Crémazie Ouest à Montréal (section boulevard St-Michel et De Lorimier).
– l’Autoroute 20 Ouest secteur autoroute 10
– le tunnel Hyppolyte-Lafontaine à Montréal
– le chemin Collins à Cookshire-Eaton
– la rue Chalifoux à Sherbrooke (secteur Fleurimont)
– la rue Notre-Dame Est, Montréal
– l’avenue De Lorimier à Montréal.

Le site de CAA-Québec qui vous permet de voter, offre également la possibilité de leur faire parvenir une photo de votre pire route du Québec.

Bon vote à tous!

Pourquoi les routes du Québec sont-elles aussi massacrées avec un prix de l’essence élevé alors qu’aux États-Unis c’est tout le contraire?

En se promenant récemment sur de magnifiques routes et autoroutes du New Hampshire, du Vermont et de l’État de New York, l’équipe d’AutoCarbure.com en est venue à poser la question suivante au Ministère des Transports du Québec:  Pourquoi le prix de l’essence est 60% moins cher aux États-Unis et que les routes y sont impéccables alors qu’au Québec l’essence est hors de prix et les routes massacrées?

On entend souvent parler que c’est une question de climat.

Bon il semble que dans la tête des personnes qui émettent ces commentaires que le froid ne passerait pas aux douanes de Lacolle à Stanstead. Pourtant non, le Vermont, le New Hampshire, le Maine et le Nord de l’État de New York ont exactement le même climat que le Québec à disons plus ou moins 2 degrés.

Donc s’il fait -25 à Magog, il fait -24 à Stanstead.  Ça gèle et dégèle autant que nous.  Le problème n’est donc pas là?

La logique veut donc qu’on se tourne vers le copinage, la règlementation et la corruption.

Mais ça on ne peut présumer de rien.

Par contre on sait qu’au Québec le lobby du transport est très puissant.  On sait que les camions roulent souvent surchargés sur nos routes et que ça fait des dégâts considérables.  Jamais ces camions rouleraient avec le même chargement sur les routes de la Nouvelle-Angleterre.  Là-bas ils ne badinent pas avec les délinquants.  Demandez à des camionneurs vous saurez.  Souvent la règlementation étouffe le contribuable mais il arrive que comme dans le cas du camionnage, que la règlementation ne soit pas assez lourde et qu’encore une fois ce soit le contribuable qui en fasse les frais.

Le copinage. Bien difficile de dire s’il est existant ou non comme observateurs mais c’est quand même drôle que ce soit souvent les mêmes entreprises qui ont les contrats d’asphaltage.

La corruption? Aucun preuve encore mais pour que si peu de règlementation s’applique et pour que ce soit toujours les mêmes entreprises d’asphaltage, on peut en douter.

Qu’ont les ingénieurs du Ministère des Transports à répondre à tout cela?

L’équipe d’AutoCarbure.com vous invite à prendre la route 25 qui va du Vermont au New Hampshire, vous verrez c’est quoi une belle route de campagne tout bien pavée et bien construite.

Parcourez 200km sur la I89 ou la I93 vous verrez c’est quoi de vraies autoroutes.  Elles sont magnifiques par rapport aux autoroutes du Québec.

Pourquoi quand il s’agit du Québec que trop souvent tout est médiocrement différent? Est-ce ça notre société distincte? Sommes-nous une société médiocrement distinct?  Les automobilistes du Québec payent fort le prix de cette distinction.

Si vous êtes tannés du piètre état des routes au Québec n’hésitez pas à écrire au Ministère des Transports du Québec, soyez en grand nombre pour réveiller ces gens là.  Faites-leur part de votre mécontentement.

 

 

Les pires routes du Québec, édition 2015, selon CAA-Québec

CAA-Québec a sondé les québécois pendant quatre semaine via un site qu’elle a mis sur pieds, pireroutes-caaquebec.com, et elle a cumulé les résultats pour produire un top 12 des pires routes du Québec.

Aujourd’hui l’organisme dévoilait son top 12 que voici.

1- le chemin de la Traverse, Lac-Beauport et Sainte-Brigitte-de-Laval
2- le boulevard Laure, à Sept-Îles
3- le chemin du Lac-Bécancour, à Thetford Mines
4- le chemin Kilmar, à Grenville-sur-la-Rouge
5- la route 389 non pavée, à Fermont
6- le 8e Rang à Saint-Nérée-de-Bellechasse
7- le boulevard Henri-Bourassa, à Québec
8- le chemin de la Rivière-Châteauguay, à Ormstown
9- la rue du Panache, à Orford
10- l’avenue Papineau, à Montréal
11- la rue de la Savane, à Montréal
12- la route 105, à Chelsea.

Il n’est pas étonnant de voir si peu de routes montréalaises dans le classement, car c’est connu que beaucoup de montréalais n’ont pas de voitures, sont très rarement membres ou ne connaissent pas le CAA et voyage dans leur ville en transport en commun.

L’avenue Papineau à Montréal est dû classement car nombreux banlieusards l’emprunte pour le retour à la maison afin de franchir le pont Jacques-Cartier.  Son état est pitoyable.  Dans le Nord de la ville de nombreux Lavalois l’empruntent également pour accéder à l’autoroute 19.