Le Dodge Challenger ne sera pas le dernier muscle car

Il y a lieu parfois de s’interroger sur l’intelligence des journalistes.  Dans ce cas-ci, récemment, dans un journal beaucoup lu, l’auteur d’un article titrait celui-ci en se demandant si le Dodge Challenger sera le dernier des muscle car.

Si on regarde le Québec on pourrait croire que oui car partout en Amérique du Nord, le prix de l’essence diminue à la pompe, sauf au Québec où il a diminué d’environ 15% alors que le prix du baril de pétrole s’est effondrée de plus de 60% en 12 mois.

On connaît la recette québécoise, le gouvernement impose un prix plancher via la Régie de l’Énergie en s’assurant ainsi d’un minimum de taxes sur chaque litre d’essence vendu.

Mais le Québec pour les muscle car américaines, c’est un bien petit marché.

Au moment d’écrire ces lignes, pas très loin, au New Hampshire, le prix du gallon d’essence est à $2.33 américains le gallon.  L’équivalent en canadien de 82 cents le litre.

Vous comprendrez qu’à 82 cents le litre, roulez en gros V8 c’est aussi coûteux que de rouler en Honda Civic au Québec.

Donc non la Dodge Challenger ne sera pas la dernière des muscle car.

L’équipe d’AutoCarbure.com pense même qu’avec le temps on pourrait voir renaître la division Pontiac chez GM et voir apparaître tout plein de muscle cars tel qu’un retour de la Firebird, de la GTO ou même la LeMans et la Nova avec un format se rapprochant des années 70.  Il pourrait même être possible que Chrysler réanime sa division Plymouth et pourquoi pas Ford ramener ses grosses Lincoln, qui ne sont pas des muscle cars mais dont plusieurs s’ennuie de leur luxe rutilant. Imaginez si Ford ramenait sa Torino toute musclée ou une Thunderbird

Même Hummer pourrait revenir si l’essence se maintenait sous les 2.50$ le gallon.

Non la Dodge Challenger ne sera pas le dernier des muscle car, il pourrait même en apparaître tout plein au courant des prochaines années avec des moteurs encore plus puissant que le Hellcat.

Detroit n’a pas fini d’en donner à ceux qui veulent du muscle.  Ils sont nombreux, il faut sortir de son bureau de journaliste du centre-ville de Montréal pour comprendre qu’aux expositions de voitures, des milliers d’amateurs se déplacent pour voir des muscle cars d’hier et d’aujourd’hui.