2015 Subaru XV Crosstrek

2015 Subaru XV Crosstrek, notre trouvaille de la semaine du 19 novembre 2018

En cette semaine du 19 novembre 2018, notre trouvaille est un 2015 Subaru XV Crosstrek.

Oui nous avons sélectionné ce véhicule parce qu’il a fait beaucoup jaser dans les manchettes. C’est ce type de véhicule que la député de Québec Solidaire, Catherine Dorion, a récemment acquis. Nous tenons à préciser que nous n’avons pas trouvé le véhicule de madame Dorion mais un modèle de la même année. Rien de plus.

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Mise au point: Catherine Dorion ne conduit pas un méchant VUS

C’est sur le populaire site Internet, AutoHebdo.net que nous avons trouvé ce véhicule.

Sa couleur extérieure est orange et son intérieur est tout noir.

Le véhicule affiche 91 248 km au compteur.

Il est doté d’une transmission automatique et il est important de mentionner que c’est la version « Touring Package ».

Selon l’annonce, la cote de carburant du 2015 XV Crosstrek est de 9,1 L / 100 km en ville et de 7,0 L / 100 sur l’autoroute.

Le véhicule est en vente à Trois-Rivières et son vendeur, Subaru Trois-Rivières, demande 16 495$.

Selon AutoHebdo.net il s’agit d’un bon prix, inférieur au prix du marché de 575$, soit 3% pour la région de Trois-Rivières.

Pour une utilisation annuelle sur 20 000 km, la consommation de carburant du 2015 Subaru XV Crosstrek estimée se situerait à 1 981$, le tout à un prix moyen le litre de 1,208$.

 

 

Le 2015 Subaru XV Crosstrek de Catherine Dorion n'est pas un méchant VUS

Mise au point: Catherine Dorion ne conduit pas un méchant VUS

AutoCarbure ne trempe pas dans la politique, par contre, notre dada c’est l’automobile.

Or, récemment, la toute nouvelle député de Québec Solidaire, Catherine Dorion, élu dans la circonscription de Taschereau, s’est fait traiter de tous les noms sur les réseaux sociaux du fait qu’elle conduirait un méchant VUS, un 2015 XV Crosstrek.

Elle qui scande à qui veut bien l’entendre que les québécois sont dépendants à l’automobile, c’est un bien drôle de choix.

Selon plusieurs sources, madame Dorion s’est récemment acheté un 2015 Subaru XV Crosstrek. Pour une députée gagnant un salaire annuel de plus de 90 000$, c’est rien de bien extravagant comme choix. Un tel véhicule se vend, avant taxes, aux alentours de 20 000$ selon les différents sites Internet d’annonces classées. Tout dépend du kilométrage, de la condition du véhicule et comment il est équipé.

Par contre chez AutoCarbure nous aimerions rectifier une chose quant à ce véhicule.

Un 2015 Subaru XV Crosstrek ce n’est pas un VUS (SUV en Anglais).

Le Subaru XV Crosstrek est un véhicule de type crossover.

Mais qu’est-ce donc un véhicule de type crossover? C’est un véhicule basé sur la plateforme d’un autre véhicule, le plus souvent issu de la même entreprise.

Dans le cas du 2015 Subaru Crosstrek, il est basé sur la plateforme de la Subaru Impreza, une voiture.

C’est donc dire que le XV Crosstrek est une Impreza haute sur pattes mais non pas un réel SUV.

Quoi qu’il en soit, la nouvelle député de Québec Solidaire défend la dépendance à l’automobile et a opté pour un XV Crosstrek avec un moteur à essence de 148 chevaux et une cote de consommation en ville de 9,1 L / 100 km et 7,0 L / 100 km sur la grande route.

Ce n’est pas si mal comme consommation pour ce type de véhicule. On est très loin d’un méchant VUS.

Ce qui est plutôt malheureux dans ce cas-ci, c’est que comme madame Dorion tiens un discours en faveur de la réduction de la dépendance à l’automobile, en sous-entendu de la dépendance au pétrole, on ne peut expliquer chez AutoCarbure pourquoi elle n’a pas opté pour la version hybride du 2015 Subaru XV Crosstrek, beaucoup moins gourmand en essence en ville.

Certainement qu’avec une version hybride de son véhicule, madame Dorion aurait été rapidement pardonnée par plusieurs.

logo AutoCanada tiré de son rapport annuel 2015

AutoCanada achète un groupe de concessionnaires de Chicago

AutoCanada Inc. a accepté d’acheter neuf des dix magasins du Grossinger Auto Group de Chicago, établissant ainsi sa présence sur le lucratif marché de détail automobile américain.

La transaction, dont la clôture est prévue le 9 avril prochain, ajoutera à AutoCanada environ 523 millions de dollars canadiens (400 millions de dollars américains) en revenus annuels et constitue l’une des plus importantes acquisitions d’un groupe international de concessionnaires américains. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués.

« C’est une étape décisive pour AutoCanada puisque cette acquisition américaine élargit notre portée géographique et notre diversification des marques en ajoutant une combinaison de concessionnaires nationaux, importateurs et de luxe à notre portefeuille », a déclaré jeudi le PDG d’AutoCanada, Steven Landry. Il a ajouté « C’est exactement le type d’acquisition qui contribuera à accélérer notre croissance et qui contribue immédiatement à nos bénéfices et qui apporte de nouvelles relations OEM précieuses. »

AutoCanada, basée à Edmonton, exploite 54 concessionnaires au Canada, selon son site Internet. L’entreprise a déclaré des revenus annuels de plus de 3 milliards de dollars canadiens (2,3 milliards de dollars américains) l’an dernier et est le seul groupe de concessionnaires publics au Canada.

L’acquisition donne à AutoCanada ses premières concessions Toyota, Honda, Lincoln et Volvo, ce qui, selon Landry, est essentiel à l’objectif de la société de diversifier ses offres de produits et son empreinte géographique.

M. Landry a indiqué qu’AutoCanada poursuivra ses acquisitions au Canada et aux États-Unis au cours des prochains mois.

Il a aussi déclaré que la société prévoyait de conserver à leurs postes les directeurs des concessions acquisent dans les environs de Chicago et de faire en sorte que des Américains dirigent les opérations.

Expansion et croissance

 

Les dirigeants d’AutoCanada ont déclaré qu’ils avaient des objectifs d’expansion pour les cinq prochaines années, notamment un meilleur équilibre entre les marques et une présence plus forte d’un océan à l’autre au Canada.

Lors d’une conférence téléphonique tenue en mars à l’intention des investisseurs, le chef de la direction d’AutoCanada, Steven Landry, a déclaré que l’entreprise cherchait à s’étendre sur de nouveaux marchés, qualifiant son pipeline d’acquisition de « très solide ».

Quand un analyste lui a demandé si « cinq ou six » acquisitions étaient possibles en 2018, Landry a répondu « absolument », en partie à cause de la solidité financière de l’entreprise.

AutoCanada a déclaré un bénéfice net de 17,1 millions de dollars canadiens (13,3 millions de dollars américains) au quatrième trimestre de 2017, un gain de 24 pour cent par rapport à l’exercice précédent. Les revenus ont augmenté de 17% pour atteindre 733 millions de dollars canadiens (570 millions de dollars américains), tandis que les ventes des magasins comparables ont bondi de 11%.

M. Landry a déclaré que la compagnie cherchait à continuer d’étendre sa présence à l’extérieur de son fief traditionnel de l’Ouest canadien, tout en ajoutant à son portefeuille de marques de luxe et d’Asie.

Qui est Grossinger?

Grossinger est une entreprise de 90 ans fondée par Sam Grossinger en 1928. Elle est devenue l’un des plus grands groupes automobiles des états-Unis, composé de 10 concessionnaires et classé au 95e rang parmi les 150 plus grands groupes de concessionnaires américains selon les plus récentes données, de 2015..

AutoCanada achète ainsi neuf concessionnaires représentant 12 marques: Audi, Cadillac, Chevrolet, Honda, Hyundai, Kia, Lincoln, Mercedes Benz, Subaru, Toyota, Volkswagen et Volvo.

Trois de ces magasins se trouvent à Chicago, trois dans la banlieue de Chicago, Lincolnwood, Illinois, deux à Palatine, Illinois, et un magasin à Normal, Illinois.

Le magasin Buick GMC Cadillac de Grossinger à Lincolnwood, Illinois, a été vendu séparément à Zeigler Automotive Group à Kalamazoo, Michigan. Il s’appellera désormais Zeigler Buick GMC Cadillac Lincolnwood.

C’est pour des raison de succession que la famille Grossinger a choisi de vendre.

Le phénomène d’investisseurs étrangers dans le commerce de détail automobile américain n’est pas nouveau.

Dans les années 1990, la société chinoise DCH avait déjà commencé à acheter des concessions aux États-Unis. DCH signifie Dah Chong Hong, ce qui signifie « grande entreprise prospère » en mandarin.

De même, le groupe de concessionnaires britanniques Pendragon qui possède des concessionnaires principalement au Royaume-Uni, mais aussi en Allemagne et au Sud de la Californie avec des marques tels que Aston Martin, Land Rover et Jaguar.

L’année dernière, Pon Holdings BV, société de transport et de mobilité et distributeur de marques de luxe aux Pays-Bas, a investi dans IndiGO Auto Group basé à Houston. IndiGO Auto Group a 10 concessionnaires à Houston, St. Louis et Palm Springs et Rancho Mirage, en Californie. Le groupe vend 11 marques de luxe: Audi, Porsche, Jaguar, Land Rover, Rolls-Royce, Bentley, Aston Martin, Maserati, BMW, McLaren et Lamborghini.

Il existe au travers les États-Unis plus de 36 000 concessionnaires automobiles.

Selon son site Internet AutoCanada possède 6 concessionnaires au Québec, principalement à Montréal, sur la Rive-Sud de la métropole ainsi que sur sur la Rive-Nord. En Ontario l’entreprise possède 8 concessionnaires.