Dès lundi, le 19 octobre, ce sera l’Office de la protection du consommateur (OPC) qui aura la responsabilité de la délivrance des permis pour les commerçants recycleurs de véhicules routiers et d’envoyer des inspecteurs sur le terrain.
Jusqu’ici, ces recycleurs étaient sous la «supervision» de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Ces recycleurs d’autos relèveront de l’OPC
L’Association des recycleurs de pièces d’auto et de camion (ARPAC) estime qu’il y aura ainsi un resserrement des délivrances de permis pour les entreprises oeuvrant dans ce secteur.
Elle signale également l’importance d’agir de façon légale et écologique lors de la disposition d’un véhicule.
L’ARPAC compte 84 membres, qui effectuent près de 80% des activités de recyclage des pièces de véhicules dans toutes les régions du Québec.
En vertu de la loi, seuls ces recycleurs peuvent légalement acheter les véhicules en fin de vie. Ils s’assurent des bonnes pratiques environnementales pour disposer des fluides provenant de ces véhicules ainsi que des vieux matériaux.
Au Québec, chaque année, ce sont près de 400 000 véhicules qui sortent du parc automobile.
Afin d’éviter des problèmes reliés à la vente de son vieux véhicule, les gens doivent s’assurer de recevoir un reçu légal ou une attestation de transaction avec un commerçant légitime afin de permettre d’obtenir le crédit d’immatriculation applicable aurprès de la SAAQ.
La mission de l’OPC est de protéger le consommateur et non l’environnement. C’est donc questionnable comme choix. N’est-ce pas que le Ministère de l’environnement aurait été le mieux placé pour gérer le recyclage de véhicules?
De plus il n’est pas mentionné si le nombre d’employés à l’OPC va augmenter et celui de la SAAQ diminuer afin qu’ils puissent mettre davantage de vérificateurs sur le terrain?
Ça semble bâclée comme décision de la part du gouvernement du Québec.