Le géant Internet chinois Baidu a annoncé la création d’une nouvelle plateforme appellée Projet Appolo, qui cible principalement l’aide aux fabricants automobiles à développer une technologie permettant à une voiture de s’autopiloter.
L’entreprise cible l’ouverture de sa plateforme aux fabricants automobiles en envirommenent restreint dès juillet de cette année. D’ici la fin de l’année, elle espère que la technologie sera déployée dans des ‘conditions urbaines simples’.
Baidu croit que sa technologie pour autopilotage complet va propulser des véhicules d’ici l’an 2020.
Baidu a dans le passé été partenaire avec le fabricant allemand BMW pour le développement d’une technologie d’autopilotage de véhicule mais ce partenariat a été abandonné en novembre dernier par divergeances d’opinions sur le rythme de développement à adopter.
Baidu a aussi souffert récemment de l’annonce du départ de Andrew Ng, l’homme qui était le leader de l’entreprise dans le secteur de l’Intelligence Artificielle et la réalité augmenté.
Baidu a décidé de créer une plateforme ouverte (open-source). Il sera intéressant de voir si l’entreprise pourra s’associer de partenaires clés au courant des prochains mois. Actuellement l’entreprise bénéficie de partenariat avec des fabricants automobiles chinois tels que BAIC Motor, Chery, et BYD.
Baidu n’est pas la seule entreprise dans lemonde à travailler sur une technologie d’autopilotage de véhicules, un nombre impressionnant d’entreprises travaillent activement à développer une telle technologie telle que les américaines Delphi, Google, Tesla, Ford, General Motors, le comsortium Renault-Nissan, les allemandes Daimler, Volkswagen, la japonaise Toyota, la coréenne Hyundai et même l’entreprise de taxi américaine Uber.
Étonnement, on ne sait toujours rien chez le géant Fiat quant au développement d’un système d’autopilotage pour véhicule. Le 7e fabricant automobile de la planète se fait très discret sur le sujet et continue de voir ses parts de marché s’effriter, lui qui pourrait perdre sa 7e position en 2017 au profit de la nippone Honda qui se fait tout autant discrète quant à son implication dans un programme de véhicules autopilotés.