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AutoCritique le blog d’opinions d’AutoCarbure.com: Électrification des taxis à Montréal, mais à quel prix?

Première chronique du blog d’AutoCarbure.com qu’on a nommé AutoCritique. Un blog d’opinions reliés au monde de l’auto.

Ce matin dans un article de la section Affaires de La Presse, l’ex-dragon, Alexandre Taillefer via son entreprise, veut électrifier les taxis à Montréal et ça débutera l’an prochain avec 50 voitures électriques et sur le lot quelques luxueuses dont des Tesla.

Ce que M. Taillefer veut faire est bien, son lobbying de vouloir électrifier les taxis semble par contre moins clair.

Derrière des intentions vertes de vouloir que les taxis polluent moins semble se cacher quelque chose d’autres.

Mais quoi?

Allez savoir!

Avec Uber-X, la compétition avec l’industrie du taxi traditionnelle est merveilleuse. Les prix baissent.

Mais évidemment une course de 5km avec une Tesla électrique, ne va pas être le même prix qu’une courte en Toyota Camry d’un Uber-X ou de Taxi Hochelaga.

C’est là que ce n’est pas clair.

Ce qui est clair par contre c’est que la règlementation sur les taxis dans la métropole est vétuste.  Et ça, M. Taillefer semble être en accord avec cette règlementation qui exige de débourser plus de 200 000$ pour obtenir un permis de taxi.

Où c’est moins clair c’est comment l’entreprise pourra être rentable.  50 permis à 200 000$ ça fait 10 millions de dollars.  Ajouter à cela l’achat de 50 véhicules électriques dont 10 Tesla, la facture grimpe facilement à 13 millions.

Comment espérer rendre une entreprise de taxis électriques rentables avec des investissements initiaux d’au moins 13 millions?  En supposant qu’un taxi roule 20 heures par jour en moyenne à un rendement de 25$ de l’heure. Je dis 20 heures car il est impossible qu’un taxi électrique roule 24/24 pour la simple raison qu’il a besoin de recharge et de nettoyage.

Je calcule également 25$ de l’heure car on s’entend que de 4h à 6h du matin, si un taxi obtient une course ça tiendra du miracle.

Donc à 20h par jour, ce n’est que 600$ par jour par taxi qui rentrera moins les dépenses d’employés, de marketing, d’entretien des véhicules.  Au niveau employé, supposons un prix minimal de 12$ de l’heure, on parle immédiatement d’un coût de 240$ par jour. On parle donc de 480$ par jour et par taxi de profits bruts au maximum. Il faut ajouter aussi les coûts d’entretien des véhicules, de l’immatriculation et bien sûr des coûts pour la faire rouler.

Donc vous comprendrez qu’on parle d’un revenu annuel maximum par taxi de 219 000$ pour les fins de calculs arrondissont cela à 215 000$.

Supposons qu’après 150 000km vous devez remplacer le véhicule de taxi. On ne peut donc coller à un taxi qu’une durée de vie de 2 ans maximale. À 50 000km par année par taxi, on parle d’une distance moyenne quotidienne et raisonnable par taxi de 136km.
Il faut donc amortir le coûts des véhicules sur trois ans.  Or, une Tesla Model S transformée en véhicule de taxi avec les taxes de ventes coûte au bas mot 120 000$.  Donc 40 000$ par année en coûts d’achat uniquement.

Le revenu annuel maximum d’un taxi est de 215 000$.  Les coûts annuels pour un chauffeur 20h par jour sont de 87 000$ et le coût d’achat d’une Tesla amorti sur trois ans est de 40 000$.  Il reste environ 90 000$ par taxi. 90 000$ duquel vous devez déduire les coûts d’assurances, les coûts d’entretien de la mécanique du véhicule, l’immatriculation, les coûts esthétiques du véhicule.  On parle facilement ici de 15 000$ par année.

Il reste donc 75 000$ par année par taxi moins les frais en marketing et de bureau.  On peut facilement établir que les profits nets par Tesla s’établiront annuellement à 50 000$ par année.

Supposons que le coût du permis de 200 000$ est amorti sur 10 ans, on parle ici de profit annuel par taxi Tesla de 30 000$.

Ce qui est très peu compte-tenu qu’il faut racheter une Tesla Model X aux 3 ans.

Pour arriver à ses fins et faire du profits, c’est là qu’entre donc en jeu la valse des subventions.  Subventions pour rouler vert.  Subventions à l’achat etc… etc…

C’est là le danger pour le consommateur. Ces subventions proviennent de leurs poches.

La facture va donc être refilée au payeur de taxe.

Or… dans un monde où le baril de pétrole se situe sous les $50, il ne faut pas songer à l’électrification des transports, car le coût n’en vaut pas la chandelle.

Ce que M. Taillefer veut faire avec son service de taxi, avec chauffeur en uniforme, courtois et bien mis, c’est une très bonne idée. Où ça l’est moins c’est de vouloir bâtir un réseau de taxis électriques sur le dos des contribuables et de supporter la règlementation sur le taxi qui exige de débourser 200 000$ par permis.

Un beau Cadillac à 65 000$ ferait amplement l’affaire pour un taxi. C’est luxueux, fiable et peu coûteux à opérer.

Ha bien sûr, à 1,20$ le litre d’essence.

Bien voilà, il est là le problème.

Les gouvernements sont trop voraces.

Pendant que M. Taillefer bâtira son empire électrique, les consommateurs dans le reste du Québec, devront absorber un litre d’essence à la hausse pour payer les subventions alors que partout en amérique du Nord, le prix de l’essence à la pompe est sous l’équivalent du 80 sous le litre.

Est-il justifier de payer 50% supplémentaire en coût d’essence pour avoir un réseau de taxis électriques?

Est-il justifier de débourser le double en coût d’achat d’un véhicule électrique?

Actuellement à 100 000$ pour une Tesla Model X, vous pourriez obtenir l’équivalante en confort chez Cadillac pour 55 000$ incluant les taxes. Mettrez-vous 45 000$ d’essence?

Non!

Souvent les gens comparent une Tesla Model S à un Dodge Charger R/T doté d’un v8 HEMI quand viens le temps de comparer la consommation d’essence.

On peu aussi comparer avec la valeur nutritive d’une salade à une poutine.

Mais ça demeure illogique comme comparaison.

Les voitures à essence d’aujourd’hui sont beaucoup moins polluantes qu’il y a 10 ou 20 ans et consomme beaucoup moins avec pourtant des véhicules plus pesant qu’autrefois.  Il faut cesser de sortir l’épouvante et nous jouer la chanson voiture électrique.

Arrêter pour charger sa voiture électrique, disons-le, c’est chiant!  Ce n’est pas efficace. La technologie s’améliore de ce côté mais attendons.

Une voiture à essence, 5 minutes à la station-service et vous pourrez rouler si ça vous chante encore 500km sans vous arrêtez.

Il faut vendre l’efficacité des moteurs à essence d’aujourd’hui.  Certes les moteurs électriques sont novateurs mais ils sont coûteux et peu rentables.

De plus pourquoi vouloir bâtir un empire de taxis électriques sur le dos des contribuables avec un refrain qui plait aux verts?  Pour faire comme les Bombardier, Quebecor, Jean Coutu, qui eux aussi ont bénéficier de généreuses subventions, de crédits d’impôts, bred des largesses de l’État?

La solution au Québec c’est de réduire les coûts de permis des taxis.  De diminuer la règlementation qui profite aux plus riches, voire à ceux qui veulent manipuler le système.

Moins de règlementation égalera moins de coûts pour exploiter une entreprise de taxis et moins de coûts requis sur en taxes sur l’essence.

S’il y a moins de coûts, il y aura davantage de compétitions, et s’il y a davantage de compétitions, le consommateur sera gagnant.

Actuellement ce que M. Taillefer veut faire, c’est de bâtir un empire de taxis sur le dos des contribuables et qui ne fera pas diminuer les prix mais à long terme que les augmenter.  Qui sera gagnant à part lui? Personne!

Vive le modèle Uber-X qui lui a un seul but.  Mieux service le consommateur avec de bons prix.

Une carte de crédit Platine ou Or peut couvrir vos assurances de location d’auto

Vous habitez dans un centre urbain et n’avez pas d’auto?  C’est compréhensible, une voiture en ville ce n’est pas toujours pratique.  Certes il y a les autos en libre-service auquel vous devez vous abonner, mais ça demeure de petits formats de véhicules pas toujours pratiques.

L’autre possibilité ce sont les véhicules louées chez des entreprises de location d’autos tels que Avis, National, Hertz et autres.

Avenue intéressante pour un week-end, souvent en bas de 125$… avant assurances.

C’est là le problème.

Si vous louez du vendredi au lundi, il arrive souvent qu’on vous facture 29$ par jour d’assurances pour couvrir les dommages potentiels au véhicule durant la location.

Cela peut faire grimper le coût de la location jusqu’à 125% du tarif avant assurances.

Il y a une alternative.  Posséder une carte de crédit Platine ou Or qui peut couvrir l’assurances dommages à un véhicule loué.

Mais attention de bien lire les clauses de ces polices d’assurances.  Parfois cela limite la grosseur du véhicule ou le type du véhicule.  Certaines cartes par exemple ne couvre pas les voitures sports ou les gros SUV comme le Lincoln Navigator ou tout véhicule en haut de 50 000$.

Renseignez-vous également sur la franchise à payer en cas de collision.

Est-ce que la police couvre le vol du véhicule?  Jusqu’à quel montant êtes-vous couvert en cas de dommages civils?

Il faut lire les petits caractères de ces polices et en cas de questionnement n’hésitez pas à contacter leur service à la clientèle.

Si vous êtes une personne qui louer beaucoup de voitures, il peut être très avantageux de détenir une telle carte de crédit qui souvent ne requiert qu’un revenu familial de 35 000$.

Également, en adhérant au programme de points que le locateur offre, il vous sera possible comme client habituel soit de bénéficier de meilleurs tarifs ou encore de bénéficier de jours de location gratuits.

Pour revenir aux assurances d’une carte de crédit platine ou or, souvent cela ne couvre pas les dommages d’utilisation du véhicule comme une crevaison par exemple.  Il peut être bon alors de se mettre membre du CAA si vous louez souvent des véhicules.  En utilisant votre carte chez les partenaires CAA vous cumulerez des dollars bonis CAA qui permettront de diminuer votre adhésion annuelle, voire même l’obtenir gratuitement l’année suivante.

Bonne location de voitures!

Société des Automobilistes Arnaqués du Québec (SAAQ)

La Société des Automobilistes Arnaqués du Québec est un groupe Facebook vraiment intéressant.  D’une part ça permet d’échanger ses opinions sur la Société d’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) et d’une autre d’échanger ses idées sur le fonctionnement de la Société et même de son utilité.

Un beau groupe dont j’invite tous les automobilistes du Québec à participer.