La conduite autonome d'un véhicule

La conduite autonome d’un véhicule est-elle permise au Québec?

La conduite autonome d’un véhicule est un sujet complexe et en évolution constante, et les lois et règlementation qui la régissent varient d’une région à l’autre.  Au Québec, comme dans de nombreuses autres juridictions en Amérique, la conduite automobile autonome est autorisée à des fins de recherche et de développement, mais elle est soumise à des réglementations strictes pour garantir la sécurité routière. Dans ce texte, nous examinerons l’état actuel de la conduite automobile autonome au Québec, les lois et règlements qui la régissent, les défis et les avantages de cette technologie, ainsi que son avenir potentiel dans la province.

La conduite autonome d’un véhicule: une révolution technologique

La conduite autonome d’un véhicule, souvent appelée « véhicules autonomes » ou « voitures sans conducteur », est une révolution technologique dans le domaine de la mobilité. Ces véhicules sont équipés de capteurs, de caméras et d’intelligence artificielle avancée qui leur permettent de percevoir leur environnement, de prendre des décisions rapides en temps réel et de se déplacer sur les routes sans intervention humaine constante. Cette technologie promet de réduire les accidents de la route, d’améliorer l’efficacité du transport, de réduire la congestion et de rendre la mobilité plus accessible pour les personnes handicapées et âgées.

L’état actuel de la présence d’un véhicule autonome sur les routes du Québec

Au Québec, comme dans de nombreuses autres régions en Amérique et ailleurs dans le monde, la conduite autonome d’un véhicule est autorisée, mais elle est soumise à des réglementations strictes et à des exigences de sécurité. L’autorité principale qui régit cette technologie au Québec est le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET).

Actuellement, la conduite autonome d’un véhicule est autorisée aux fins de recherche et de développement, ce qui signifie que les entreprises technologiques et les constructeurs automobiles peuvent tester leurs véhicules autonomes sur les routes du Québec, sous certaines conditions. Ces conditions incluent la nécessité d’obtenir des permis spéciaux pour la conduite autonome, de fournir des données de suivi et de sécurité, et de respecter les règles de la route.

Défis de la conduite autonome d’un véhicule au Québec

La conduite autonome d’un véhicule présente de nombreux avantages potentiels, mais elle est également confrontée à plusieurs défis à surmonter avant de devenir une réalité courante au Québec. Certains de ces défis comprennent :

a. Sécurité : La sécurité est la principale préoccupation en ce qui concerne la conduite autonome d’un véhicule. Bien que ces véhicules soient équipés de systèmes de détection sophistiqués, ils ne sont pas à l’abri de défaillances techniques ou de situations imprévues sur la route. Les règlements doivent garantir que les véhicules autonomes sont suffisamment sûrs pour être déployés sur les routes publiques.

b. Coexistence avec les véhicules conduits par des humains : La transition vers une flotte de véhicules autonomes prendra du temps au Québec, et il y aura une période de coexistence avec des véhicules conduits par des humains. Les véhicules autonomes doivent être capables de naviguer en toute sécurité dans un environnement où les conducteurs humains peuvent être imprévisibles par rapport aux véhicules munis d’une conduite autonome.

c. Infrastructures et signalisation : Les routes et les infrastructures doivent être adaptées pour prendre en charge la conduite autonome. De plus, la signalisation routière doit être standardisée pour être lisible par les véhicules autonomes, ce qui nécessitera des investissements importants de la part du gouvernement.

d. Données et confidentialité : Les véhicules autonomes collectent une quantité importante de données sur leur environnement et leurs passagers. La gestion de ces données et la protection de la vie privée des utilisateurs sont des enjeux majeurs.

e. Assurance et responsabilité : La question de l’assurance et de la responsabilité en cas d’accident impliquant un véhicule autonome est complexe. Les réglementations doivent préciser comment ces questions seront traitées.

f. Formation et éducation : Les conducteurs humains devront être formés à la coexistence avec des véhicules autonomes, et les passagers des véhicules autonomes devront être éduqués sur leur fonctionnement et leurs limites.

Les avantages potentiels au Québec

Malgré les défis, la conduite autonome d’un véhicule offre de nombreux avantages potentiels au Québec, notamment :

a. Sécurité routière : L’un des principaux avantages est la réduction potentielle des accidents de la route. Les véhicules autonomes sont moins susceptibles de commettre des erreurs humaines, telles que la distraction, la fatigue ou la conduite en état d’ébriété, ce qui pourrait sauver des vies sur les routes du Québec.

b. Mobilité accessible : Les véhicules autonomes pourraient améliorer la mobilité pour les personnes âgées, les personnes handicapées et celles qui ne peuvent pas conduire. Ils pourraient également réduire la dépendance à la voiture individuelle.

c. Efficacité du transport : Les véhicules autonomes pourraient améliorer l’efficacité du transport en réduisant la congestion et en optimisant les trajets, ce qui pourrait réduire les temps de trajet et la consommation de carburant ou toute autre forme d’énergie utilisée par un véhicule autonome.

d. Environnement : La réduction de la congestion et l’optimisation des trajets pourraient aussi contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport dans le cas de véhicules autonomes utilisant du carburant comme source d’énergie.

L’avenir de la conduite autonome d’un véhicule au Québec

L’avenir de la conduite autonome d’un véhicule au Québec dépendra en grande partie de la manière dont les réglementations et les infrastructures évolueront pour soutenir cette technologie. Les autorités gouvernementales, les entreprises technologiques et l’industrie automobile travaillent ensemble pour surmonter les défis et définir un cadre réglementaire approprié.

Il est probable que la conduite automobile autonome sera d’abord déployée dans des domaines spécifiques, tels que le transport en commun, la livraison de marchandises, ou les zones géographiques spécifiques, avant de devenir une réalité courante sur toutes les routes du Québec. Les avantages potentiels en termes de sécurité, de mobilité et d’efficacité rendent cette technologie très prometteuse, mais il reste du travail à faire pour garantir sa mise en œuvre réussie.

Note: AutoCarbure est conscient que les lois et la règlementation évoluent au fil du temps, il se peut que cet article devienne obsolète. Il veut toujours mieux se renseigner auprès de la Société d’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) et du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET).

Aérodynamique

L’aérodynamique automobile

L’aérodynamique automobile est l’étude de la manière dont l’air circule autour d’une voiture et de la façon dont cela affecte ses performances et son rendement énergétique. La conception de la carrosserie et de la forme d’une voiture peut avoir un impact considérable sur son aérodynamisme. C’est pourquoi de nombreux constructeurs automobiles investissent massivement dans les essais en soufflerie et l’analyse de la dynamique des fluides numérique (CFD) afin d’optimiser leurs conceptions.

Les principales forces qui influencent l’aérodynamisme d’une voiture sont la traînée et la portance. La traînée est la force qui s’oppose au mouvement et qui est causée par la résistance de l’air lorsqu’il s’écoule sur la carrosserie de la voiture. La portance est la force qui agit perpendiculairement à la direction du mouvement et qui est responsable de la stabilité de la voiture et l’empêche de décoller du sol.

Pour minimiser la traînée et améliorer le rendement énergétique, les concepteurs automobiles cherchent à réduire la surface frontale de la voiture, à rationaliser sa forme et à minimiser les turbulences autour de la carrosserie. Pour ce faire, ils utilisent des caractéristiques telles qu’une ligne de toit inclinée, une faible hauteur de caisse et des surfaces lisses et incurvées qui dirigent le flux d’air autour de la voiture. De nombreuses voitures modernes sont également équipées de protections et de diffuseurs sous la carrosserie afin de réduire davantage la traînée et d’améliorer la circulation de l’air.

La portance est aussi un élément important de l’aérodynamique automobile, car elle peut affecter la stabilité et la maniabilité de la voiture. Pour contrer la portance, les concepteurs automobiles utilisent des éléments tels que des spoilers, des ailes et des barrages pneumatiques pour générer une force descendante et maintenir la voiture bien ancrée au sol. Ces éléments sont souvent présents sur les voitures de sport et les véhicules de course très performants.

Un autre aspect important de l’aérodynamique automobile est le refroidissement. En roulant, les voitures produisent de la chaleur, qui doit être dissipée pour éviter d’endommager le moteur. Les concepteurs automobiles utilisent des prises d’air et des évents pour diriger le flux d’air vers des zones clés, telles que le moteur et les freins, afin de les maintenir au frais et d’éviter la surchauffe.

L’aérodynamique automobile est un domaine en constante évolution, avec de nouvelles technologies et caractéristiques de conception constamment développées pour améliorer les performances, le rendement énergétique et la sécurité. À mesure que les voitures deviennent plus électriques et autonomes, leur conception aérodynamique jouera un rôle de plus en plus important pour maximiser l’autonomie et l’efficacité tout en maintenant la sécurité et le confort des passagers.

 

Ford investit 4 milliards dans les véhicules autonomes en créant une nouvelle division

Ford investit 4 milliards dans les véhicules autonomes en créant une nouvelle division

Ford Motor Co. a annoncé mardi des investissements de 4 milliards de dollars américains dans le développement de véhicules autonomes  jusqu’en 2023. Elle a aussi formé une filiale consacrée principalement à ces efforts qui se nommera Ford Autonomous Vehicles LLC (FAV).

Cette division sera basé principalement sur le campus de Ford à Detroit et dirigée par Sherif Marakby, un vice-président de Ford qui a passé un an à la tête du programme de voiture autonome d’Uber avant de rejoindre Ford en 2017.

Cette nouvelle division aura la responsabilité de lancé un véhicule à conduite autonome en 2021. C’est l’objectif visée de la haute-direction de Ford avec tout l’investissement dans cette division.

Pour Ford qui a déjà accomplit d’importantes percées dans le domaine du véhicule à conduite autonome, la création de cette nouvelle division est une consolidation au sein d’une même unité de tous ces efforts en ce sens.

L’investissement de 4 milliards de la part de Ford inclut l’investissement de 1 milliard dans Argo AI, une startup de Pittsburgh qui est dvenue un partenaire dans le développement des systèmes de conduite autonome pour véhicules.

FAV deviendra l’actionnaire de contrôle de Argo AI.

FAV est appelée dans le futur à prendre d’autres investissements de contrôle dans des entreprises relatives à son champ d’expertise.

Jaguar Land Rover

Jaguar Land Rover se lance dans le taxi autonome 100% électrique

Le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover va s’allier à Waymo afin de développer une version entièrement autonome de  son VUS I-PACE, véhicule 100% élecrique. Le I-PACE est un nouveau modèle haut de gamme de véhicule électriques et Waymo, grand compétiteur de UBER, compte s’en servir pour offrir des taxis complètement autonome.

Selon cet accord, Jaguar Land Rover, fournira 20 000 véhicules I-PACE à Waymo, division du groupe Alphabet, s’équipe de la technologie de déplacement autonome de véhicule de Google.

Selon cet accord de plusieurs années Jaguar Land Rover et Waymo vont développer ensemble le premier véhicule haut de gamme électrique autonome destiné au service de transport sans chauffeur de Waymo.

Le constructeur avait dévoilé au début du mois l’I-PACE; modèle entièrement électrique –et déjà disponible au Royaume-Uni à partir de 114 000 dollars canadiens– disposant d’une certaine capacité de conduite autonome, comme les modèles du fabricant américain Tesla.

Avec la technologie de Waymo, le I-PACE deviendra entièrement autonome.

L’I-PACE autonome devrait débuter à être testé parmi la flotte de véhicules taxis autonomes que Waymo veut lancer, et ce , dès cette année. Jaguar Land Rover et Waymo veulent tester les véhicules sur la route et collecter des données en situation réelle afin de permettre aux ingénieurs d’affiner la technologie et de proposer un niveau optimal de sécurité et de fiabilité pour ses utilisateurs.

Avec cet accord, c’est jusqu’à 20 000 I-PACE qui seront construits au cours des deux premières années de l’entente et seront mis sur la route pour les clients du service de taxi sans chauffeur de Waymo.

Selon Jaguar Land Rover, ces 20 000 véhicules pourraient effectuer jusqu’à 1 million de trajets par jour.

Déjà en test sur d’autres véhicules autonomes, l’entreprise Waymo a déjà cumulé depuis 2009 plus de plus de 8 millions de kilomètres parcourus sur des routes fréquentées par des piétons sans être impliqués dans un seul accident mortel.

Waymo, jugée comme l’une des plus avancées en terme de conduite autonome, teste déjà des véhicules autonomes dans 25 villes américaines, parmi celles-ci Atlanta, Detroit, Pheonix et San Francisco.

Rappelons que Jaguar Land Rover est la propriété du groupe Indien Tata Motors.

Uber

Un véhicule autonome Uber à l’essai tue un piéton en Arizona

Une femme à Tempe, en Arizona, est décédée après avoir été heurtée par un véhicule autonome Uber à l’essai. La station ABC 15 Arizona rapporte que le véhicule Uber fonctionnait en mode autonome avec un humain derrière le volant lorsque l’incident s’est produit vers 22h dimanche à l’heure locale. La femme de 49 ans, Elaine Herzberg, aurait été frappée alors qu’elle marchait à l’extérieur d’un passage pour piétons. Elle a été emmenée à l’hôpital et est décédée plus tard de ses blessures. Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a publié un article sur l’incident sur Twitter:

 


La société a mis fin à ses essais de voitures autonomes à Tempe, Pittsburgh, San Francisco et Toronto.

Comme le note le quotidien New York Times, cela semble être la première fois qu’un véhicule autonome a tué un piéton sur les routes publiques.

Uber teste ses véhicules autonomes à Tempe depuis février 2017. Vers cette époque l’année dernière, un Volvo SUV équipé de la technologie de conduite autonome Uber est entré en collision avec un autre véhicule qui a échoué, causant des dommages importants mais pas de blessures graves. Suite à cette collision, Uber a temporairement suspendu ses programmes d’auto-conduite aux États-Unis à Tempe, Pittsburgh et San Francisco.

Pendant ce temps, les véhicules d’essai autonomes de Google ont été impliqués dans plusieurs accidents au cours des années, y compris un incident en Septembre 2016, quand une autre voiture a allumé un feu rouge et est entré en collision avec un Google SUV. Cette même année, un accident plus grave a laissé un conducteur de Tesla mort après que sa voiture, opérant dans « Autopilot », est entrée en collision frontale avec un camion.

2015 Tesla Model S

2015 Tesla Model S 85D, trouvaille de la semaine du 24 avril 2017

Sur le populaire site d’annonces classées, Kijiji, AutoCarbure.com a trouvé à vendre une 2015 Tesla Model S 85D au prix de 89 500$. C’est notre trouvaille de la semaine du 24 avril 2017.

Elle est de couleur rouge et affiche 68 000 kilomètres à son compteur.

Cette Tesla, évidemment 100% propulser à l’électricité, est munie de 4 roues motrice (4×4), d’un intérieur avec le package premium, d’un toît ouvrant panoramique.

Le module logiciel autopilot est aussi inclus.

Le propriétaire mentionne qu’il veut vendre le véhicule pour se procurer une Tesla Model X, pour 7 passagers.

Le véhicule, en vente à Laval. est encore sous garantie. Le transfert s’effectue chez Tesla.

Après les voitures électriques, un championnat de voitures autonomes?

Comme vous savez tous la F1 a innvoyé cette année en lançant un championnat de voiture électrique Fomula E.

Cela est assez populaire et de plus en plus de villes ont demandé de les ajouter comme épreuve au calendrier des années à venir.

L’équipe d’AutoCarbure.com s’est demandé si un championnat de voitures autonomes était à l’horizon?

Après plusieurs recherches, il semble que non pour le moment.

Mais avec des constructeurs avancés en développement de la voiture autonome ou la voiture sans pilote, comme Audi ou Mercedes, on peut déjà rêver.

Rêver d’une épreuve de championnat à Montréal, au circuit Gilles-Villeneuve, de voitures sans pilote qui rouleraient à des vitesses dépassant les 250 km/h afin de compléter 70 tours pour remporter le Grand Prix.

Au lieu de miser des dizaines de millions sur un pilote, les écuries miseraient tout sur le développement de la voiture autonome.

Ce serait un véritable tremplin de recherche & développement pour la voiture autonome et qui sans aucun doute serait transféré rapidement sur les voitures grand public.

Des milliers de gens se déplacent pour voir des robots se tabasser dessus.  Imaginez maintenant se déplacer pour aller voir des courses de voitures autonomes.

I had a dream…

Chevrolet FNR, la voiture électrique autonome du futur

Au plus récent salon de l’auto de Shangai en avril, Chevrolet a dévoilé un concept de voiture électrique autonome du futur.  La Chevrolet FNR.

La voiture peut-être conduite manuellement ou en mode autonome.

C’est via la coentreprise Pan Asia Technical Automotive Center (PATAC), de GM et SAIC Motor en Chine, qu’a été conçu ce prototype de véhicule autonome.

Pour l’instant la FNR est davantage une étude de style qu’un prototype réaliste.  Mais ça demeure un prototype très prometteur et qui fait rêver.

La voici en quelques clichés, gracieuseté de General Motors.

Chevrolet FNR

Chevrolet FNR


Chevrolet FNR
Chevrolet FNR
Chevrolet FNR
Chevrolet FNR