Logo de l'entreprise Delphi Automotive qui travaille sur le taxi sans chauffeur

Le taxi sans chauffeur bientôt à Montréal?

À Montréal cette semaine c’est une révolution qui s’est passée mardi alors que l’entreprise d’Alexandre Taillefer a acheté la flotte de Taxi Diamond pour ainsi monter sa part de marché dans la métropole à près de 40%, soit à 11% d’être un monopole.

Situation très inquiétante pour les consommateurs quand on sait que chauffeurs de taxi et gouvernements ne sont pas très en faveur de la concurrence, on a qu’à se souvenir ce qui s’est passé avec UBER.

Les prix risquent donc bientôt de monter en flèche.

Mais voilà qu’à Singapour, l’entreprise Delphi Automotive, anciennement dans le gîron General Motors, y teste présentement des taxis sans chauffeur. Un véhicule complètement automatisé qui vous amènera du point A au point B sans l’obligation de faire la conversation vide à un chauffeur.

Est-ce que ce taxi sans chauffeur est la prochaine menace aux chauffeurs québécois ou si la règlementation provinciale ou municipale sera en faveur d’une telle implantation?

Ainsi d’un côté l’entreprise d’Alexandre Taillefer est en règle avec les autorités pour détenir les permis de taxi nécessaire. Le permis est pour la voiture et non pour le chauffeur.

Alors il n’est pas nécessaire d’avoir un chauffeur pour être en règle.

Revenons à Delphi, elle a testé l’année dernière son logiciel de conduite autonome sur la grande route à l’occasion d’une traversée Californie – New York.

Maintenant au Québec, est-ce que les instances gouvernementales seront en faveur d’un taxi sans chauffeur ou si les syndicats feront pression comme pour le métro de Montréal où il est obligatoire d’avoir un conducteur alors que le métro peut très bien être 100% autonome, comme dans d’autres grandes villes dont Vancouver.

Histoire à suivre! Un si proche avenir nous écrira l’histoire.

La question que certains se posent: qu’arrivera-t-il avec les chauffeurs de taxis dans un contexte où ils sont remplacés par une voiture totalement autonone? Probablement la même chose que l’allumeur de révèrbères au début du siècle dernier.

Pour en apprendre davantage sur l’automatisation de véhicules chez Delphi (en Anglais).

BMW i3 de base… un véhicule urbain.

Récemment des gens ont écrit pour demander si la BMW i3 était un bon véhicule.

La plus petite voiture 100% électrique de BMW a un beau look, une belle ergnomie, des couleurs flamboyantes, elle ne passe pas inaperçue.

Son prix de base est assez salée, à partir de 45 300$, 48 152$ incluant les différents frais (transport et préparation, taxe pour climatiseur, frais du concessionnaire, taxe pour les pneus) à cela ajouter les taxes de ventes et vous obtenez un véhicule de 55 500$.

Là où l’équipe d’AutoCarbure a rapidemrent décroché sur un possible emballement… son autonomie.

Dans un tel véhicule, de type BMW, on s’attendrait à une bonne autonomie. Or, il n’est pas possible de faire Montréal – Sherbrooke sans arrêter à une borne de rechargement. La BMW i3 dans sa version de base offre une autonomie allant de 130 à 160km. Déçevant.

Il faut allonger 4 000$ de plus pour se procurer la BMW i3 avec un prolongateur d’autonomie qui peut amener celle-ci à 250 km. Donc Montréal – Sherbrooke sans problème, on peut même se rendre à Drummondville une fois à Sherbrooke, le tout sans recharge. Mais le coût total de la voiture vient de passer à 60 000$. Il faut vouloir conduire un véhicule électrique surtout en ces temps où vous pouvez acheter de l’essence à 1$ le litre à Montréal et à 0,92 cents le litre ailleurs Québec.

L’équipe d’AutoCarbure s’est amusé à gongler le prix d’achat de la BMW i3 en sélectionnant toutes sortes d’options… la facture totale grimpe à 68 000$. C’est salée comme facture.

Donc la version de base de la BMW i3 est davantage pour un mode urbain avec que la version avec le prolongateur d’autonomie est envisageable pour une version déplacements plus longs.

Pour en connaître davantage sur la BMW i3, visiter le site Internet du fabricant.

Dubuc Motors veut amasser 36 millions pour fabriquer au Québec sa voiture électrique Tomahawk

Après avoir été refusé à peu près partout au Québec en cherchant du financement pour fabriquer sa voiture électrique Tomahawk, les dirigeants de Dubuc Motors, entreprise de Québec, lanceront sur une campagne de sociofinancement aux États-Unis sur le site StartEngine.com afin d’amasser l’équivalent de 36 millions de dollars canadiens.

C’est audacieux, encore plus lorsque l’automobile électrique perd de l’attrait alors que le baril de pétrole est sous les $30 et que l’essence est a bon marché à peu près partout en Amérique du Nord… sauf au Québec où le gouvernement est très vorace en taxes.

L’entreprise a ainsi trois mois pour amasser les fonds durant sa campagne sur StartEngine.com.  Contrairement à d’autres sites de sociofinancement, celui-ci permettra à Dubuc Motors de vendre des actions privés en échange de dollars plutôt que, comme sur KickStarter, vous vendiez des produits.

Les contributeurs deviendront des actionnaires de Dubuc Motors dont les associés sont actuellement Mario Dubuc et Mike Kakogiannakis.

C’est son modèle Tomahawk que Dubuc Motors veut produire.  Un véhicule qui a été dévoilé au Salon international de l’auto de Québec en 2014.  C’est un véhicule de luxe, près du double d’une Tesla S.  Le prix a été établi à 160 000$.

La Tomahawk est une voiture à quatre roues motrices, deux moteurs, un situé à l’avant et l’autre à l’arrière.  Cöté performance, la voiture peut faire le 0-100 km/h en 3,2 secondes et possède une autonomie de 450 kilomètres.

Dubuc et Kakogiannakis travaillent sur ce projet depuis une dizaine d’années, mais pour Mario Dubuc le rêve remonte à beaucoup plus loin.

Si Dubuc Motors réussit sa compagne de financement sur StartEngine, elle aimerait débuter la production à l’automne 2017 et d’ici 2018 produire 100 véhicules.

Les entrepreneurs tiennent à ce que la conception de leur voiture électrique Tomahawk soit 100 % québécoise, mais ils n’excluent pas que certaines composantes proviennent des États-Unis.

Avec ce financement Dubuc Motors prévoit créer jusqu’à une centaine d’emplois au Québec.

 

Une mine à ciel ouvert sans besoin de conducteurs

Imaginez!

Une mine à ciel ouvert sans besoin de conducteurs pour conduire les immenses mastodontes qui transportent le minérai.

C’est maintenant possible, Caterpillar en fait la démonstration dans ce vidéo d’une mine en Australie complètement autonome sans conducteur.